Lu sur
Terrains de luttes : "Les situations de crise économique contribuent-elles à rendre
les conflits du travail plus difficiles mais également plus radicaux ?
Auprès des militants s’impose souvent l’idée que, dans ce type de
contexte économique, les salariés sont tenus par la peur de perdre leur
emploi et qu’ils ne se mobilisent que lorsqu’ils sont dos au mur,
menacés de licenciement. Cette menace et la constitution d’une « armée
de réserve » de chômeurs auraient un double effet : les risques perçus à
faire grève augmentent, et il devient plus difficile pour les salariés
de croire qu’il est possible d’obtenir satisfaction sur leurs
revendications, quand leurs direction font tout pour réduire leurs coûts
de production. De nombreuses recherches se sont penchées sur les effets
de la conjoncture économique sur le mouvement des grèves. Leurs
résultats divergent
[1]. Qu’en est-il des effets de la crise ouverte en 2007 sur les conflits du travail ?
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