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grouchodurruti |
Grèce : La police prend possession des "Aciéries Grecques" pour briser la grève.vendredi 20 juillet 2012 [Grèce] La police prend possession des "Aciéries Grecques" pour briser la grève. Vendredi 20 juillet. Ce matin, à 5h30, la police anti-émeute est entrée dans l’aciérie de Aspropyrgos (Ouest-Attique, près d’Athènes) appartenant à l’entreprise Helliniki Halyvourgia ("Aciéries Grecques"), en grève depuis novembre 2011, soit 9 mois. Six fourgons de la police anti-émeute sont arrivés sur place très tôt ce matin et gardaient encore les entrées de l’aciérie vers 11h. Les policiers ont chargé de grévistes ainsi que des élus du KKE et du SYRIZA qui ont condamné l’invasion et la violence de la police anti-émeute ainsi que les arrestations de grévistes. En fin de matinée, environ 200 personnes, grévistes et soutiens, étaient déjà rassemblées devant l’usine bouclée par les forces de l’ordre. Cette intervention policière fait suite à une décision de justice qui avait déclaré la grève « illégale » début juin, à la suite d’une plainte déposée par quelques non-grévistes pour entrave à la liberté du travail. Peu après, le patron a procédé à de nouveaux licenciements. Puis, pour faire monter encore la pression, le 21 juin dernier, la direction de l’entreprise avait envoyé une quarantaine de « travailleurs » (cadres, techniciens, personnels administratifs, ainsi que des gros bras embauchés pour l’occasion) aux portes de l’usine afin d’y pénétrer pour "travailler". Les jaunes et briseurs de grève ont été bloqués par les grévistes présents, au prix d’affrontements sérieux au cours desquels trois membres du piquet de grève ont été blessés et hospitalisés. Ce n’était pas la première tentative, déjà le 28 février, une équipe avait déjà essayé d’entrer dans l’usine et avait été refoulée. Dernièrement, Nikos Manesis, le propriétaire de Halyvourgia, avait lancé un ultimatum aux grévistes en disant qu’il allait fermer l’usine si la grève ne cessait pas immédiatement. La presse dit qu’en début de semaine, le ministre du Travail, Yiannis Vroutsis, aurait tenté de conclure un accord avec les représentants syndicaux et aurait demandé à Manesis de retarder la fermeture de l’usine. C’était clairement de l’enfumage et de toute évidence une autre décision pour briser la grève était prise, une fois les élections passées. La grève a été déclenchée contre des licenciements collectifs (qui atteignent maintenant le nombre de 119) et un projet de flexibilisation et de réduction des salaires et des horaires de travail. Un petit nombre (une trentaine) de briseurs de grève ont pénétré dans l’usine sous protection policière. Jusqu’ici, 9 travailleurs grévistes de l’aciérie ont été arrêtés « pour interrogatoire ». Il y aurait un blessé. Le syndicat du secteur appelle à manifester ce soir à partir de 17h30. Sans attendre cette heure, des centaines de personnes commençaient à converger et se rassembler à proximité des portes de l’usine en ce début d’après-midi. Le mouvement est clairement à un tournant. Source : Athens News, Ekathimerini... via OCL Répondre à ce commentaire
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à 02:23