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Lu sur Indymédia Paris : "La direction de la FNAC se targue aujourd'hui de vouloir revenir aux valeurs originelles de ses fondateurs : alliance avec le consommateur, professionnalisme de ses employés, indépendance vis à vis des fournisseurs. Elle communique sur sa volonté d'accomplir sa "mission de distribution de biens culturels et d'acteur responsable".
Les salariés s'adrerssent à vous une nouvelle fois pour dénoncer le grand écart entre ces discours et la réalité quotidienne de l'entreprise. Sous la houlette du groupe PINAULT-PRINTEMPS-LA REDOUTE, la FNAC adopte les méthodes de la grande distribution, impose des conditions de plus en plus draconniennes à ses fournisseurs et développe une "culture" de la tête de gondole. La recherche d'une rentabilité immédiate toujours plus importante n'épargne pas évidemment les salariés : pas de maintien du pouvoir d'achat des salariés, non reconnaissance des qualifications, sous-effectifs permanents et précarisation des emplois…
Pour vous cela signifie : des mises en avant de produits plutôt en fonction de la marge qu'en fonction de la qualité, d emons en moins de vendeurs et des vendeurs de moins en moins disponibles et motivés.
La FNAC se vante d'avoir un personnel "bien payé" ! Comme dans l'ensemble du secteur du commerce qui représente aujourd'hui la plus grosse partie des emplois, de nombreux salariés que vous voyez aujourd'hui ne pourraient pas avec leur seul salaire être autonomes. Comment vivre aujourd'hui à Paris avec un salaire d'embauche au SMIC, un contrat à temps partiel, un salaire net inférieur à 1100 euros pour plus de 60% du personnel, quand l'immobilier a augmenté de 10% et qu'il faut des revenus d'un montant de 4 fois le prix du loyer pour se loger ?…
Cet écrasement de la masse salariale permet à l'actionnaire-propriétaire une augmentation de 4,3% des dividendes pour l'année 2003… mais cet écrasement de la masse salariale minore du même coup les cotisations sciales afférentes, et contribue ainsi à fragiliser davantage notre sécurité sociale, notre assurance chômage, nos garanties collectives.
Nous avons, quant à nous, une autre conception de ce que doit être une entreprise citoyenne.
Merci de votre solidarité
Les salariés de la FNAC, le 27/03/2004
Pour s'adresser au PDG de la FNAC : denis.olivennes@fnac.tm.fr