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Hacktivist news service : "La grève nationale se poursuit. Ce lundi a été marqué par un renforcement de la grève dans plusieurs établissements, mais aussi un affaiblissement dans d’autres suite à l’appel d’une fédération à arrêter le mouvement. Cette situation très inégale, nous la connaissons depuis le début du mouvement, elle est inhérente aux conditions dans lesquels il a été lancé. Toujours est-il que dans toutes les régions, des assemblées générales continuent de se tenir, des cheminot-e-s sont en grève, couverts par le préavis national reconductible « tous services » déposé par la fédération SUD-Rail, et dans quelques régions par des préavis similaires CGT/SUD-Rail.
Le point sur les pourcentages de grévistes est toujours difficile à faire, d’autant que la direction n’est plus la seule à désinformer. A partir des informations transmises par les assemblées générales, on peut dire qu’il y avait ce lundi : pour les contrôleurs/ses : Lyon : 81 %, Toulouse : 72 %, Dijon : 70 %, Paris Sud Est : 67 %, Lille : 65 %, Montpellier : 62 %, Rouen : 55 %, Bordeaux : 54 %, Reims : 40 %, Nantes 29 %, Paris Est : 20 %, Rennes : 20 % ... Dans les dépôts, on note 86% sur la région de Toulouse, 70% à Nantes, 66% à Limoges, 65% à Lyon, 59% à Bordeaux, 50% à Tours, 46% à Paris Sud Est, 46% à Montpellier, 41% à Chambéry, 36% à Rouen, 33% à Paris St Lazare, 21% à Amiens, ... La grève touche aussi le Matériel, les technicentres de Quatre Mares, Vénissieux, Villeneuve, Sud Est Européen ont reconduit, des AG sont prévues demain dans d’autres ateliers ... L’Agence Famille de Rouen est aussi en grève, ... Commercial, Infra, Administratifs, nous sommes tous concerné-e-s !
Nous le redisons : SUD-Rail est disponible pour négocier, mais il y a trois conditions indispensables pour ne pas trahir les grévistes :
- Exiger que les éventuelles discussions en Régions soient un complément à des négociations nationales qui, seules, peuvent répondre à nos revendications.
- Refuser des discussions où les syndicats se présentent séparément devant la direction.
- Dénoncer ce qui ne serait qu’un calendrier de réunions, sans réponse immédiate aux revendications des grévistes
Les réunions régionales et locales
Prétendant faire suite à un accord entre fédération syndicale (pas SUD-Rail !) et direction nationale, les directeurs de Région et d’Etablissement proposent tous « leur » réunion, dite de « négociation ». Les militant-e-s SUD-Rail y participent, pour défendre les revendications des grévistes. Parfois, un seul syndicat est reçu, SUD-Rail est écarté, mais souvent militant-e-s locaux SUD-Rail et CGT y vont ensemble sur mandat des A.G., et ensemble ils/elles constatent sans surprise que la direction ne répond pas aux revendications.
Enfin des négociations, mercredi 21 ?
A la veille de cette réunion, ce n’est évidemment pas le moment d’arrêter ! Pas besoin d’avoir des années d’expérience syndicale pour savoir qu’on est plus forts en négociant avec les grévistes derrière soi, qu’en ayant fait cesser la grève. C’est pour ça que la direction ne cesse de dire qu’il faut arrêter la grève avant la négociation. Nous, nous disons le contraire... Lundi matin, une nouvelle fois, SUD-Rail a adressé au Président Pépy nos revendications concernant la réunion de mercredi 21. Ce sont celles qui figurent dans le préavis national déposé depuis des semaines, celles défendues par les grévistes ; toutes se rapportent à la défense de l’entreprise publique, aux moyens nécessaires pour assurer un service de qualité et dans de bonnes conditions, au refus de son éclatement (Activités, dédicaces, roulements spécialisés, ...) et de la privatisation (filialisation, sous-traitance, ...). Mercredi 21, en direct, montrons à la direction, que la grève continue et que nous voulons des engagements sur les sujets fondamentaux et communs à tous les cheminots !
Source / auteur :
SUD Rail
