Lu sur
Le Monde libertaire :
"25 janvier, Alexis Tsipras : « Le peuple grec a écrit l’histoire et
laisse l’austérité derrière lui. » Syriza arrive en tête aux élections
législatives avec un tiers des votants (2,2 millions) et 20 % des
inscrits, bénéficiant du léger recul de la Nouvelle démocratie (droite)
et de l’effondrement du Pasok (Parti socialiste), qui gouvernaient
ensemble. À noter que plus d’un tiers des inscrits (3,6 millions) ne
s’est pas déplacé, dans un pays où le vote est obligatoire.
Fin
janvier, une « ola » enthousiaste se lève de la « gauche », la « gauche
de la gauche », à la « droite » et la « droite de la droite » : « C’est
un grand soir démocratique » (Jean-Luc Mélanchon), « Un espoir pour tous
ceux qui refusent les politiques d’austérité » (Pierre Laurent),
« L’heure de l’alternance européenne a sonné » (Cécile Duflot), « La
victoire d’un parti de gauche est une bonne nouvelle pour le parti
socialiste » (Jean-Christophe Cambadélis), « Une gifle pour la caste
UMPS européiste » (Florent Philippot, FN), « Nous prenons acte du choix
du peuple grec » (UMP).
22 février, Manólis Glézos, symbole de la
résistance contre l’occupant allemand, député du Pasok puis de Syriza
appelle à l’insurrection : « Changer le nom de la troïka en
institutions, celui du mémorandum en accord et celui des créanciers en
partenaires, ne change en rien la situation antérieure […] Je demande au
peuple grec de me pardonner d’avoir contribué à cette illusion. »
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