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Le Courrier : "Capitulation ou victoire d’étape? Depuis la signature vendredi d’un
accord entre la Grèce et ses créanciers, des analyses contradictoires se
font jour. Une majorité, qui met pour une fois la droite et une part de
l’extrême gauche d’accord, estime qu’Athènes a été mis au pas par
Berlin. Les libéraux y voient renforcée leur certitude qu’aucune
politique alternative n’est possible. Les autres, y compris au sein du
parti au pouvoir en Grèce, la confirmation que les dirigeants de Syriza
sont bien trop conciliants pour changer le cours de l’histoire
européenne.
Dans le détail, le constat est plus complexe. Certes, les positions
maximalistes des premières semaines ont fait long feu. Le document de
réformes rendu hier par Athènes et accepté par les pays de la zone euro
l'atteste plus encore que le compromis sur la prolongation du «plan
d’aide» qui, déjà, renvoyait la renégociation de la dette aux calendes
grecques. Parmi les autres reculs spectaculaires, on note l’abandon des
renationalisations et l’obligation de soumettre à l’Eurogroupe toute
décision pouvant impacter les comptes publics grecs. Le retour à la
souveraineté s’éloigne.
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