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Lu sur Emeutes et amour : "La radio nous annonce ce matin que l’examen balistique est terminé et que le scénario “ricochet” est maintenant officiel. Comme expliqué dans un précédent message, il est extrêmement peu probable que cela soit la vérité. Selon des témoins oculaires (y compris l’ami d’Alexandre), le flic tueur a tiré droit sur lui.À 8 heures aujourd’hui, l’immeuble de la GSEE (Confédération Générale des Travailleurs de Grèce) a été occupé par les travailleurs insurgés, d’après leur propre déclaration. Une assemblée de travailleurs a été appelée pour 18 heures.
D’énorme bannières ont été accrochées en face de l’Acropole, appelant à des manifestations de masse pour demain…
Un porte-parole du gouvernement a qualifié hier l’occupation de la télévision nationale grecque de “tentative de renversement de la démocratie”. L’action a également été condamnée par le Parti Communiste Grec (KKE).
French Translation of this.
Commentaires :
revolte |
Ci joint une interview sur la situation en Grèce. Source Jua Libertaire * Entretien avec Yannis Androulidakis , secrétaire de l'ESE (anarcho-syndicaliste)
OCL, 16 décembre 2008 Répondre à ce commentaire
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revolte 19-12-08
à 16:26 |
Re:La Grèce s’enflamme à nouveau,
Athènes minée par les violences De nouveaux débordements ont eu lieu vendredi à Athènes, au 14e jour de la mobilisation contre la mort de l’adolescent, tué le 6 décembre par un policier. Une vingtaine de jeunes ont ainsi fait irruption vendredi midi dans la cour de l’Institut français, où ils ont brisé des vitres et lancé un cocktail Molotov, provoquant un début d’incendie. Aucune personne n’a été blessée durant l’attaque, qui a duré environ cinq minutes, selon une source diplomatique française. Les jeunes, cagoulés, ont ceinturé le gardien, sans le malmener, et brisé les vitres de sa guérite à l’entrée, ainsi que du café et du hall de l’Institut, a précisé la même source. L’Institut français d’Athènes, chargé notamment de l’action culturelle et où sont dispensés des cours de français, dépend de l’ambassade française en Grèce. Jeudi, à l’issue d’une manifestation de près de 5000 lycéens et étudiants, des affrontements ont déjà éclaté entre les jeunes et les policiers. En outre, un groupe de casseurs a tenté de briser un cordon des forces anti-émeutes devant le Parlement et les forces de l’ordre les ont repoussés par des tirs de gaz lacrymogènes. Ils les ont alors bombardés d’oranges et les violences ont rapidement cessé. Mais peu après, un petit groupe d’une cinquantaine d’individus masqués a mis le feu à des poubelles et à trois voitures, devant le siège de l’université d’Athènes, point de ralliement des contestations. La police, qui paraissait débordée, a effectué de nombreux tirs de sommation, rendant l’atmosphère suffocante dans tout le quartier. Les fauteurs de trouble se sont ensuite dirigés vers la faculté de droit, située à proximité, devant laquelle ils ont incendié des chaises et tables prises sur des terrasses de café proches. Massées à plus d’une centaine de mètres, d’importantes forces les observaient sans intervenir. Un autre petit groupe a tenté en milieu d’après-midi de s’en prendre à un sapin de Noël installé sur la place Syntagma, devant le Parlement, mais a été maîtrisé. D’autres opposants ont ensuite accroché aux branches quelques tracts évoquant le décès d’Alexis Grigoropoulos, âgé de 15 ans. L’arbre avait été réinstallé mardi par la mairie après la destruction d’un premier sapin, parti en fumée après les batailles rangées de la semaine dernière. Un lycéen blessé par balle La contestation de jeudi, mise sur pied par les syndicats des professeurs, des unions de lycéens et d'étudiants et d’organisations de gauche, a été précédée d’un défilé à l’appel du parti communiste grec (KKE), qui s’est conclu dans le calme devant le Parlement. Quelques centaines d’immigrés se sont par ailleurs massés en début de soirée devant le Parlement pour protester contre la politique européenne d’immigration, sous une banderole appelant à la «citoyenneté pour tous les migrants», à l’appel d’organisations antiracistes et d’associations d’immigrés. Par ailleurs, la Fédération de la fonction publique (ADEDY) a observé un arrêt de travail de trois heures en début d’après-midi pour protester contre la politique «d’austérité» du gouvernement de droite, avant le vote prévu dimanche au Parlement du projet de budget pour 2009. Un lycéen a en outre été légèrement blessé mercredi soir par une balle tirée par une personne non identifiée, alors qu’il discutait avec d’autres camarades à environ 200 mètres de son établissement à Peristeri, dans la banlieue ouest d’Athènes. Le garçon, âgé de 16 ans, a été touché au poignet dans une rue piétonnière du quartier. La police a affirmé qu’aucun de ses éléments ne se trouvait dans cette zone au moment de l’incident. À Salonique, deuxième ville de Grèce, environ 300 personnes sont descendues dans la rue en début d’après-midi, tandis que des groupes de jeunes ont occupé pendant quelques minutes les locaux de deux radios privées. En revanche, les manifestations de solidarité en Europe avec le mouvement des étudiants grecs n’ont recueilli qu’un faible écho : seulement une centaine de personnes ont battu le pavé jeudi dans le centre de Berlin. Presse policière-bourgeoise : Grèce : attaque de jeunes contre l’Institut français d’Athènes, dégâts matériels Un groupe d’une vingtaine de jeunes a fait brièvement irruption vendredi dans la cour de l’Institut français d’Athènes, où ils ont brisé des vitres et lancé un cocktail Molotov, provoquant un début d’incendie, ont indiqué des sources policière et diplomatique. Aucune personne n’a été blessée durant l’attaque, qui a duré environ cinq minutes, selon une source diplomatique française. Les jeunes, cagoulés, ont ceinturé le gardien, sans le malmener, et brisé les vitres de sa guérite à l’entrée, ainsi que du café et du hall de l’Institut, a précisé cette source. Les assaillants ont laissé des slogans sur la façade, signés de la capitale A pour anarchie, a constaté une journaliste de l’AFP. L’un, en français, proclamait «Étincelle à Athènes, incendie à Paris, c’est l’insurrection», l’autre, en grec demandait la «Liberté pour les combattants emprisonnés par l’État français». «Il s’agit visiblement d’une attaque organisée», a commenté sur les lieux l’ambassadeur de France en Grèce, Christophe Farnaud, jugeant toutefois prématuré de spéculer sur son origine. «Nous avions prévenu les voyageurs en Grèce de faire attention, maintenant nous allons réfléchir», a-t-il affirmé, interrogé par des journalistes sur d’éventuelles consignes aux ressortissants français. Il a annoncé la fermeture provisoire de l’Institut (IFA), qui assure pour l’ambassade l’action culturelle en Grèce et dispense des cours de français. Compte tenu des violences urbaines à Athènes depuis la mort le 6 décembre dernier d’un adolescent tué par un policier, l’ambassade avait demandé un renforcement de la sécurité des établissements français, mais vendredi, aucune garde policière ne protégeait l’Institut, selon la source diplomatique. Les autorités françaises vont réitérer leur demande de sécurité renforcée avec insistance, a ajouté cette source. L’Institut est proche de la faculté de droit d’Athènes, l’un des centres de la jeunesse contestataire. L’IFA et divers intérêts français ont à plusieurs reprises été visés ces dernières années par des attentats sans gravité à Athènes, imputés par la police aux mouvances anarchiste ou d’extrême gauche grecques. La dernière attaque en date, avec un engin incendiaire artisanal, avait endommagé le 3 décembre le bureau de l’Agence France Presse à Athènes. L’action a été revendiqué par un groupe actif ces derniers mois, la «Conspiration des cellules de feu», au nom de la «solidarité avec les camarades français». La brigade antiterroriste chargée de l’affaire, a examiné l’hypothèse d’un lien avec l’inculpation en France en novembre de neuf membres d’un groupe soupçonné d’avoir provoqué des dégradations contre des lignes TGV en France. Presse policière-bourgeoise : Grèce : la jeunesse toujours mobilisée, le gouvernement accusé d’incurie Athènes se préparait vendredi à de nouveaux rassemblements de jeunes contestataires, mobilisés depuis 14 jours après une bavure policière meurtrière, tandis que les critiques montaient contre la gestion des troubles par le gouvernement conservateur. Accusée par les médias de s’être une fois de plus laissée déborder lors d’une reprise des échaufourrées jeudi, la police était mobilisée en prévision d’un concert en début d’après-midi devant le siège de l’Université d’Athènes organisé par les coordinations étudiante et lycéenne. Les deux principales centrales syndicales, la GSEE pour le secteur privé, l’ADEDY pour la fonction publique, devaient au même moment défiler devant le parlement pour protester contre le budget qu’ils jugent «anti-travailleur». Son vote est prévu dimanche. Le siège de la GSEE est occupé depuis mercredi par un groupe affirmant être formé de «travailleurs révoltés». Les occupations se poursuivaient dans plusieurs universités de grandes villes et 700 établissements scolaires, selon la coordination lycéenne, un chiffre ramené à une centaine par le ministère de l’Éducation. Des lycéens doivent par ailleurs se rassembler à la mi-journée à Péristéri, une banlieue ouest d’Athènes, où l’un des leurs, fils d’un syndicaliste enseignant connu, a été légèrement blessé mercredi soir par une balle tirée par une personne non identifiée. L’incident a été dénoncé par tous les syndicats d’enseignants. La police a exclu qu’un de ses membres ait été à l’origine du tir alors que l’agitation actuelle a débuté après la mort le 6 décembre à Athènes d’Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué par un policier. Principale cible depuis de la colère des jeunes, les forces de l’ordre ont mis jeudi plusieurs heures à venir à bout de quelques dizaines de fauteurs de troubles qui ont déclenché une bataille de rue à Athènes à l’issue d’une manifestation de gauche ayant rassemblé dans le calme plus de 5000 personnes. La police a annoncé avoir arrêté huit jeunes, dont deux mineurs et «aucun étudiant ni lycéen» pour ces violences, au cours desquelles trois voitures, un drapeau grec et des chaises et tables de cafés ont été incendiés, tandis que les riverains suffoquaient dans un épais nuage de gaz lacrymognènes. L’opposition socialiste a saisi l’occasion pour accuser le gouvernement d’avoir perdu le contrôle de la situation et pour réitérer son appel à des élections anticipées. Une centaine de personnalités, universitaires, magistrats et économistes, ont de leur côté lancé une pétition appelant le gouvernement et l’ensemble du monde politique à «agir immédiatement pour rétablir la confiance» et la cohésion sociale. «Des actes», titrait aussi en une vendredi le quotidien socialiste To Vima, tandis que le libéral Kathimérini s’interrogeait sur l’apparent immobilisme gouvernemental face à une violence devenue «une routine tragique». «La majorité des députés conservateurs demandent des changements immédiats, l’heure du remaniement a sonné», écrivait pour sa part le journal de droite Eléftheros Typos. Presse policière-bourgeoise : Répondre à ce commentaire
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à 10:42