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L'En Dehors


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[Grèce] Après le sommet de Bruxelles, la rébellion continue
Lu sur OCL : "La zone euro est paraît-il sauvée. La diminution de 50% de la dette souveraine de la Grèce n’est pas un « cadeau » à ce pays mais la condition nécessaire pour que le régime de la dette perdure : il fallait simplement le rendre encore possible, c’est-à-dire soutenable, parce qu’à trop exiger, ça casse. "Sustainable" à long terme, c’est exactement le terme employé par ministre de l’économie Evangelos Venizelo, lors d’une conférence de presse après le sommet européen. Sustainable pour l’instant, pour quelques mois peut-être, et encore : une dette de 120 ou 160% de PIB, dans une phase récessive, cela ne changera pas grand chose. En tous cas, en Grèce, cela ne change strictement rien pour la population et les protestations et actions directes d’insubordination de toutes sortes continuent : manifestations, grèves, occupations, entraide sociale, réappropriation, sabotages, boycott fiscal et refus concret de payer la dette…

Marches militaires et parades de la fête nationale perturbées et annulées dans tous le pays
Le Président de la République chassé par la foule. Les défilés des scolaires transformés en manifestations

Le Président de la République chassé par la foule

Plusieurs milliers de manifestants anti-austérité ont empêché la tenue vendredi de la parade militaire annuelle du 28 octobre à Thessalonique, forçant le président de la République Karolos Papoulias à quitter les lieux. « Je suis désolé. Ils devraient avoir honte. Je ne veux pas partir, mais certains ont vraiment envie que cet événement soit annulé » a déclaré le président Papoulias, 82 ans, aux médias présents. Papoulias a assisté stupéfait à la scène, hué par les gens, dont beaucoup occupaient le terrain situé en face de la tribune des officiels, et bloqués par la police anti-émeute. Cependant, la police n’est pas parvenue à disperser les manifestants très nombreux. Il a ajouté : « Je suis très triste qu’ils noircissent le nom de cette ville. C’est un jour historique qui appartient aux Grecs, pas à eux ».

Le 28 octobre est une fête nationale patriotique en Grèce, surnommée la “Journée du Non” (“Non” à l’entrée des troupes de Mussolini en 1940). Cette date marque l’entrée de la Grèce dans la 2e guerre mondiale en 1940, et la résistance victorieuse des Grecs contre les troupes italiennes de Mussolini pendant six mois, jusqu’à l’offensive de l’armée allemande en avril 1941.

De leur côté, les musiciens de la fanfare municipale avaient mis des rubans noirs sur leurs instruments en signe (discret) de protestation contre la politique du gouvernement Le maire en colère les aurait menacé de poursuites disciplinaires…

C’est la première fois dans l’histoire du pays qu’un défilé de la fête nationale est annulé… et un Président chassé.
Évidemment, cela fait la Une de tous les quotidiens et médias qui parlent de « honte nationale », d’actions menées par des « traîtres », etc.

La veille, le ministre de la Défense, Panos Beglitis, avait également été hué lors de la répétition de la marche militaire de Thessalonique. Mais c’est surtout la « marche des écoles » [tradition nationale-patriotique et obligatoire issue de la dictature] qui s’est transformée en manifestation de colère et de protestation.

La parade dans la ville de Thessalonique a été interrompue par des professeurs, instituteurs, travailleurs, chômeurs et autres indignés et révoltés. Alors que ce spectacle de mauvais goût était en train de se terminer, ils et elles se sont approché du podium des autorités et ont commencé à les huer, à traiter de marionnettes les rares personnalités qui avaient osé venir assister à cette cérémonie ridicule.

Les manifestants ont occupé la plus grande avenue de Thessalonique, où le défilé avait eu lieu, ont déployé des banderoles et ont crié des slogans. Le défilé s’est transformé en un signe supplémentaire de protestation contre les mesures de régression sociale du gouvernement imposées au peuple grec.

Quelques-uns des slogans criés (deuxième vidéo) : « Fils de P… les potences arrivent », « Pain, éducation et liberté » [slogan de l’époque de la Junte], « La dictature n’a pas pris fin en 1973 », « Vendus », « Voleurs », « En cette nuit magique, comme celle de l’Argentine, voyons qui sera celui qui montera dans l’hélicoptère. »

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Ecrit par libertad, à 12:31 dans la rubrique "International".



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