Georges Cipriani, semi-libre. ” On ne dit pas merci à un camarade, dit-on, et pourtant …”
Lu sur
l'inter : "On ne dit pas merci à un camarade, dit-on, et pourtant, c'est bien le premier mot qui nous vient aujourd'hui à l'esprit.
Merci Georges,
Et merci à ces camarades pour leur résistance acharnée depuis vingt-quatre ans.
Merci pour ce collectif qu'ils ont formé pendant toutes ces années
Et qui a montré la force d'une résistance collective.
Merci pour cette résistance qui les fait sortir debout.
Malgré l'ensemble des mesures d'exception qu'ils ont connues.
Rappelons, l'arrestation et les conditions spéciales aussitôt créées
en prison et dont il a pu être témoigné ici.
Malgré des procédures d'exception mises en place
Jusqu'à cette rétroactivité de la loi Dati
Qui a reculé de plus de deux ans encore
La décision qui tombe enfin aujourd'hui
Merci à Georges, qui jusqu'au bout a pu résister
Aux pressions , aux chantages.
Il sort, prisonnier d'Action directe, comme il l'avait dit,
Sans que l'Etat ait obtenu ce qu'il voulait,
la condamnation de l'action qui les fit emprisonner.
Cette résistance au lont terme est un message d'espoir
Pour tous ceux qui subissent ce système, son exploitation, sa répression.
Et pour tous ceux qui mènent un combat.
Sa résistanc montre que notre résistance est possible.
Si nous le voulons.
Mais qu'elle est possible.
Le monde est dur dehors,
Evidemment, puisque c'est ce qui nous conduit à lutter.
Aussi, notre solidarité ne doit pas s'arrêter.
Soyons conscients qu'Il ne s'agit pas encore de liberté, mais de vie semi libre
Les pressions ne s'arrêtent pas, comme nous l'avons-vu pour Jean-Marc Rouillan
- dont la libération doit encore être arrachée.
Et les conditions sont difficiles: travail/prison pendant les mois qui viennent.
Merci donc Georges
Et solidarité.
linter
Le 1er avril 2010
Au tour de Jean Marc maintenant