Lu sur
Grand angle : "Dans
Le mariage est une mauvaise action (1907),
Voltairine de Cleyre justifie le titre de son texte en affirmant
qu’après une première phase où l’appétit sexuel masque tout le reste, la
cohabitation conduit nécessairement au désenchantement, avec « les
détails mesquins de la vie commune ». La routinisation est un argument
classique. Mais l’auteure avance un autre argument, plus important, me
semble-t-il : « … les corps, tout comme les âmes, évoluent rarement,
voire, jamais de façon parallèle. Ce manque de parallélisme est la plus
grave objection que l’on puisse opposer au mariage ». En effet, pour
Voltairine de Cleyre, « même si deux personnes sont parfaitement et
constamment adaptées l’une à l’autre, rien ne prouve qu’elles
continueront à l’être durant le reste de leur existence ».
Lire la suite
ici