Lu sur
Libération :
"Si les médecins et les gouvernants ne cessent d’inventer de nouvelles
maladies, les artistes peuvent nous aider à les déconstruire. C’est le
cas du film
Shame de Steve McQueen, qui transforme l’addiction
au sexe en un fascinant problème politique. Pour ce faire, le
réalisateur a tourné un film si équivoque qu’il contient deux versions
opposées de la même histoire, l’une officielle et l’autre secrète, comme
s’il y avait deux
Shame au lieu d’un. Le premier est la tragédie d’un
sex addict aux
prises avec ses impossibilités d’union et d’amour avec les autres. Le
deuxième est la critique politique de cette nouvelle maladie attribuée à
ceux qui ont un rapport frénétique et impersonnel au sexe.
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