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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Forum social libertaire normand - Rouen 12 mars 2005
Lu sur A-Infos : "L’idéologie libérale, en réduisant nos vies au seul aspect marchand, est vécu par beaucoup d’entre nous comme une insoutenable oppression. Qu’il s’exprime dans la rue, sur nos lieux de travail, dans le monde associatif, etc. le refus de cette société fédère un nombre grandissant de personnes. Un refus qui construit les luttes sociales mais s’auto-limite souvent en ne portant pas de projet de société en rupture avec le capitalisme. Un autre monde est possible, c’est à présent une idée communément admise, et c’est en soi une victoire. Un autre monde, oui, mais lequel ? Comment imaginer une société où l’individu est au centre de l’organisation sociale, où la satisfaction des besoins et le partage égalitaire des richesses remplacent le profit, où l’entraide et la liberté remplacent le pouvoir et la coercition?



Nous vous donnons rendez-vous le samedi 12 mars 2005 pour le Forum Social Libertaire à Mont-Saint-Aignan.

Librairie l’Insoumise, groupes de Rouen, Le Havre et Caen de la
Fédération Anarchiste, CNT Rouen...


De 13 à 23 heures, 4 débats, du théatre, un concert, un Salon du livre
anarchiste et la buvette !

14h00
Projection du film "Moulinex ou la mécanique du pire" de Gilles Balbastre
Sorti en 2003, ce documentaire implacable en dit long sur les logiques
financières criminelles. En interviewant cadres et ouvriers de moulines,
ex-leader de l'électroménager, le réalisateur propose un jeu de miroir
grinçant. Les patrons surfent sur la vague. Les prolos restent KO. Air
connu.

14h30
Féminisme et Anarchisme avec Elizabet Claude :
Dans le monde entier, bien qu’à des échelles différentes et sous des
formes très diverses, les femmes vivent une oppression spécifique, du
simple fait d’être femmes. Le patriarcat est présent dans toutes les
sphères et toutes les classes sociales et le capitalisme s’en sert sans
vergogne. Les mouvements féministes ne gagnent rien à s’engluer dans un
combat institutionnel. Comment faire régresser le patriarcat et les
violences machistes ?

15h00
La Laïcité et les religions avec Jocelyn Bézecourt et Jean-Michel Sahut :
Alors que nous assistons cette année au centenaire de la Loi de
Séparation de l’Eglise et de l’Etat, la laïcité n’a jamais autant été
mise à mal, allégeances aux intégristes religieux sous prétexte de paix
sociale, financement des lieux de culte et des écoles privées
confessionnelles, enseignement des religions… Peut-on se contenter du
seul cantonnement de la religion à la sphère privée ? Comment les
religions et les sectes maintiennent l’être humain dans l’ignorance pour
mieux lui faire courber l’échine ?

15h30
La Décroissance avec Jean-Pierre Tertrais:
Le développement des forces “ productives ”a engendré une nouvelle
religion, celle de la croissance économique. Puisque l’impact écologique
met en évidence un “ surrégime ” par rapport aux ressources de la
planète, puisque cette croissance forcée n’engendre que guerres et
exploitation, la décroissance physique et le refus du capitalisme sont
des nécessités absolues.

17h00
Luttes sociales et pratiques libertaires :
Les gouvernements qui se succèdent pour mettre en œuvre les mêmes
politiques de misère sociale ne veulent ni ne peuvent s’opposer au diktat
d’un patronat arrogant et méprisant. Tous les acquis issus des luttes
ouvrières du passé sont malmenés. Cependant, les mouvements qui peuvent
exister se déroulent souvent dans le repli catégoriel et la
parcellisation. La volonté de s’organiser à la base, visible dans la
remise en cause des syndicats traditionnels est encourageante pour
l’autonomie du mouvement social. Comment développer les pratiques
libertaires comme la démocratie directe et une volonté de changement
radical afin de dépasser la seule résistance, et de poser les bases d’un
autre futur ?

20h00
Putain d’usine en théatre
Une pièce de la compagnie Papiers froissés (Lyon) d’après le livre de
Jean-Pierre Levaray.
Ils et elle, sont trois sur scène (ainsi qu’un accordéon) et ils nous
font vivre, à travers rires, larmes et révoltes, le quotidien d’une
classe ouvrière confrontée au mépris des décideurs et des gestionnaires,
et qui oscille entre les tentations de la révolte et les affres de la
résignation.

21h00
Fred Alpi en concert
Né en Suède, puis ayant vécu à Amiens puis à Bruxelles, il vit
aujourd’hui à Paris. Après avoir été bassiste dans un groupe punk-rock,
avoir chanté dans le métro, il crée un répertoire personnel qui n’a rien
à voir avec l’environnement musical de la « nouvelle » chanson française.
Très souvent autobiographiques, ses textes sont à la fois sensibles,
libertaires et enragés. On y trouve aussi de l’humour grinçant et de
l’érotisme.
Fred Alpi chante pour le corps et l’esprit. Il a commis deux albums.

Toute la journée :
Salon du Livre Anarchiste :
en présence de la librairie l’Insoumise, des éditions du Monde
Libertaire, des éditions libertaires , de l’Insomniaque et de revues
(Emancipation, Gavroche, Le Combat syndicaliste, PLPL , Le Libertaire…).

L’équipe de Radio Libertaire sera présente et diffusera une partie des
débats sur Paris.(89.4 FM)

Samedi 12 mars à partir de 13h00 à la Maison de l’Université de
Mont-Saint-Aignan, près de Rouen - entrée libre et gratuite (ligne 1 TEOR
arrêt Campus)

Radio libertaire sera présente pour retransmettre les débats sur la
région parisienne (89.4 FM) et pour interviewer les militants et
intervenants.

Participation au concert et à la pièce de théâtre : 7 euros, (5 euros
pour les fauché-e-s)

Stands - buvette et repas froids

[ expéditeur/expéditrice : Groupe de Rouen de la FA <farouen(a)no-log.org> ]

Ecrit par libertad, à 17:58 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Anonyme
05-03-05
à 18:16

La précarité

Question : Qu’est-ce que la précarité ? Pourquoi la précarité ?

Réponse ( d’un entonnoir à coca, mais aussi de celui qui n’entonne pas) : C’est à cause du capitalisme !

Mauvaise réponse !

Nouvelle question : Qu’est-ce que le capitalisme et comment ça fonctionne ?

Réponse : Une apparence.

Le jour ou tout le monde sera conscient qu’il s’agit d’un grand bluff il y aura la révolution…

Un peu d’histoire. Vous aimez bien l’histoire.

Quand l’argent d’un gouvernement dépend des banques, ce sont elles et non les chefs du gouvernement qui contrôlent la situation. ( Napoleon Bonaparte )

L’histoire relate que les banquiers ont utilisé toutes sortes d’abus, intrigues, supercheries et violences possibles pour obtenir le contrôle des gouvernements en contrôlant l’argent et son émission ( James Madison )

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