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Photo-reportage complet: 46 photos
Commentaires :
Anonyme |
LES HEROS SONT FATIGUES (du spectacle de la pseudo-contestation)Les héros sont fatigués ...
Aujourd'hui, les "bérus" votent vert ou chevènement ... mais toujours Chirac aussi ... "avec plaisir" en plus ! Porcherie porcherie disaient-ils ... Mais cette époque est bienr évolue : l'heure est maintenant à la "rédemption". A quand à la repentance ? Et puis pour soulager sa conscience, on fait une chanson "CNT" qu'on va chanter au festival des Vignoles avec les amis de la Brigada Fleury Michon (25 euros l'entrée pour le festival de Brigada Fleury Michon ... On est loin des 50 balles par concert des années héroique ... Que voulez vous,il faut bien vivre ma pôv dame ...) Spectacle quand tu nous tiens ! Ni dieu, ni maitre, ni idolle. Twist again Ci dessous un article paru dans Libé le 14 juin dernier ... PS : merci de n'avoir pas flouté le svisages des militants dans le reportage photo ... Est ce que les compagnons canadiens n'ont rien à craindre de la police ni des fachos ??? ---------------------------------- Bérurier Noir (François, Loran, Masto), groupe punk-rock mythique de la scène alternative française des années 80, revient après quatorze ans de silence et prépare un album. Retour de baston Par Philippe BROCHEN lundi 14 juin 2004 On a appris à se méfier des ressuscités, ces salisseurs de mémoire, ces intrus du présent, ces nostalgiques des lendemains. Comme de Chevènement et de sa sortie de coma fatale à Jospin en 2002. Comme des retraités du tennis Navratilova, Borg, et Maradona aux tentatives de come-backs pathétiques. Mais si l'on en croit le retour convaincant des Bérurier Noir (nom hommage au héros de San Antonio) lors des dernières Transmusicales de Rennes, en décembre, et leurs projets de scène et d'albums, il semble que le suicide favorise la rédemption. Cette formation phare du punk-rock, née en 1983 dans un squat d'usine, rue de Pali-Kao, à Paris (XXe), avait programmé et annoncé son hara-kiri en novembre 1989 en pleine gloire, à l'issue de trois concerts à l'Olympia. Fatiguée d'être le porte-drapeau de la radicalité, de ce «joyeux merdier» devenu trop lourd à porter, trop organisé, trop cadré. Harassée par cette vie de «troupeau d'rock» nomade qui commençait à s'assécher artistiquement et au sein duquel, succès grandissant, des tensions se faisaient jour sur le futur à donner à l'aventure : rester alternatifs et radicaux ou prendre du champ avec la marge originelle ? «Avec l'âge, les trajectoires se séparent», rappelle Marsu, leur manager de l'époque, que les Bérus avaient étiqueté «commissaire politique». «La cohérence ne pouvait pas perdurer. Il y avait trop de divergences entre les gens.» «En 1988, tout le monde a pété un boulon, se souvient Marsu. On avait des pressions de partout. On ne faisait plus un concert sans qu'il y ait au minimum deux cars de CRS à l'extérieur de la salle. Il y a même eu un papier de l'AFP qui nous présentait comme la branche culturelle d'Action directe.» «On s'est arrêtés car on voulait rester amis», souffle Loran, le guitariste, viré du bahut à 13 ans parce qu'il portait un brassard noir à la mort de Mesrine. «A 14-15 ans, on était jeunes et on se sentait mal. On avait deux choix : se radicaliser ou monter un groupe de rock», résume le guitariste. C'est lui avec François, aux chant et scansions, flanqués d'une boîte à rythmes, qui donnent vie à ce qui deviendra l'emblème de la rébellion musicale en France. Un «coup d'Etat culturel dans la contre-culture», dixit François. Leur dérision revendiquée, surlignée par des masques, leur minimalisme punk raclé jusqu'à l'os, fait de quelques accords et d'un déluge de décibels, fait mouche. L'idée ? Jouer n'importe où, dans la rue, les couloirs du métro, sur le parvis de Beaubourg, en étant protégés par le public d'une intervention des flics. Leur plume trempe dans l'univers psychiatrique, le quotidien des réfugiés, des adolescentes violées... Leurs manifestes de la zone, de la banlieue et de l'exclusion sous toutes ses formes trouvent un terrain d'expression idéal dans les squats, les lieux autogérés, les immeubles et les usines désaffectées... Pas forcément des paroisses pour premiers communiants. 1985 marque un virage. Devenu le porte-voix de toute une génération «la jeunesse emmerde le Front national», c'est eux (morceau Porcherie) , le duo s'étoffe. Pour devenir une bande de saltimbanques, avec jongleurs, cracheurs de feu... Les textes, toujours militants, s'allègent, la musique se fait plus festive, avec, notamment, l'arrivée de Masto et de son saxophone. Les désormais treize Bérus se déplacent avec «un cercle de cinquante personnes», «cent avec la famille». Ce faisant, ces fils de prolos, grandis en banlieue, copains depuis l'enfance, refusent de vivre de leur musique. François continue de travailler au BHV, Loran est animateur de quartier en banlieue et Masto photographe. Et ils exigent toujours que l'entrée à leurs concerts ne dépasse pas 50 francs. Ils se permettent même de refuser le bus d'acier, le grand prix du rock français. Puis le collectif splitte. Quatorze ans après, ils se sont retrouvés sept-huit mois pour réaliser le DVD retraçant leur carrière. «On a rebaigné dans l'ambiance. Il s'est passé un truc», dit Loran. «La transformation s'est faite», résume François. «On s'est retrouvés de façon fondamentale», dit Loran, alors que le concert rennais ne devait être qu'une occasion de «casser le mythe et d'aller au fond des choses» (François). Entre-temps, leurs routes s'étaient séparées. Après avoir créé le groupe Molodoï (1990-1996), François, fasciné par l'extrême gauche, s'est inscrit en langues orientales, a appris le vietnamien et s'est installé dans le pays pour faire une thèse sur un mouvement politique non communiste pendant la révolution. Loran, la sincérité en étendard, a replongé dans l'univers underground et multiplié les expériences de groupe et de théâtre engagé. «J'ai vécu cinq ans sur les routes européennes avec mes potes dans deux camions. On a fait 500 concerts sans contrat.» Masto, légère provoc' et second degré, poursuit ses prises de vue. Des natures mortes, des portraits pour la presse ou encore le patrimoine religieux corse. Mais le propos politique n'est jamais loin. François, cheveux court, lunettes cerclées, chemise et pantalon en jean, de retour à Paris, a voté Chevènement puis Chirac («Avec plaisir») en 2002 : «La gauche a oublié tout le monde. Le PS a méprisé le côté populaire. L'ouvrier est considéré comme un beauf. On ne fait rien pour lui. Je ne vois pas comment on peut sortir de l'impasse.» Il croit «au cadre de la nation. On n'arrive jamais à s'entendre au niveau international. Le communisme l'a montré. L'Europe aussi». Loran, piercings, bagues en veux-tu en voilà, dreadlocks et pantalon de treillis, vit avec femme et enfants dans une maisonnette sans eau ni électricité dans l'arrière-pays niçois, à une heure de marche du premier village. A la présidentielle, il a glissé le bulletin Verts, puis a voté «contre le FN», bien qu'il trouve «le vote ridicule» : «Ce n'est pas parce que tu es en majorité que tu as raison.» En revanche, il croit «au monde associatif». Et à l'altermondialisme ? «Oui.» «A l'époque, on croyait à l'autonomie», insiste François. Masto, foulard et polaire, un peu moins, semble-t-il : «Etre autonomes, ce n'est pas faire les branleurs et jouer les parasites. Je ne crois pas à la politique, mais à l'éducation et à la conscience personnelle.» Leur futur commun, ils le voient pluriel. Avec un album auquel ils travaillent. Et un concert parisien à la rentrée, après avoir participé à deux festivals en juillet au Québec et en Belgique. Mais ils restent en marge des circuits traditionnels. Pilotent Folklore de la zone mondiale, leur propre label pluri-artistique (image, son) «un laboratoire d'idées» avec lequel ils ont ressorti tous leurs CD et entendent produire des artistes «de différents styles artistiques». Nom de leur major à eux : Folklore de la Zone Mondiale. Marsu, l'ex-manager, y croit : «La période actuelle est favorable à la reformation des Bérus. La société est devenue répressive et centralisée. La France connaît un contexte comparable au thatchérisme, qui a été le moteur du punk-rock anglais.» Ça serait bien la meilleure chose enfantée par la droite de Chirac depuis son retour aux affaires. Répondre à ce commentaire
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Anonyme 23-07-04
à 12:23 |
Re: Re: LES HEROS SONT FATIGUES (du spectacle de la pseudo-contestation)Quand au caca nerveux du journaliste moi je lui dit, ah cest bizare cette lucidité pour un mec de libe, et bravo!
Smash capitalism' Beru is Dead Répondre à ce commentaire
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à 08:45