Lu sur
Basta ! : "Les libertés publiques n’ont pas de prix. C’est ce que viennent de
rappeler 34 faucheurs volontaires à l’État. Ils sont en lutte contre le
prélèvement de leur ADN et leur inscription au sein du Fichier national
automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), créé en 1998. Leur combat
les a menés devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) : ils
ont déposé une requête pour faire condamner la France pour violation de
la Convention européenne des droits de l’homme. En octobre dernier, ils
ont reçu une proposition confidentielle de règlement amiable en
provenance du ministère des Affaires étrangères : ce dernier proposait
1 500 euros à chacun en contrepartie de l’arrêt de leur plainte devant la CEDH. Une manœuvre pour le moins éloquente.
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