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Les profits récoltés iront à la FAG subissant actuellement une forte répression de la part de l’État brésilien.
Les Camarades Brésiliens de la FAG inculpés en octobre dernier passent en jugement cet été et font appel à la solidarité internationale (notamment financière) pour contrer la répression d’État. Si vous voulez en savoir plus et être mis au courant des initiatives de solidarités une boite mail à été mise en place : soutienfag@gmail.com . Voici un bref rappel des faits :
Solidarité avec la Fédération Anarchiste Gaucha contre la répression d’État au Brésil
Le jeudi 29 octobre 2009, la police civile de Rio Grande do Sul (région du brésil), commando au service de la Gouverneure Yeda Crusius, a fait irruption au local de la Fédération Anarchiste Gaucha (organisation libertaire Brésilienne). La police a saisi du matériel divers, comme des affiches, des procès-verbaux de réunions, la CPU d’un ordinateur, et même les poubelles du local. Elle a aussi tenté d’intimider ceux qui ne faisaient qu’apporter leur solidarité et qui se trouvaient enregistrés sur le site web de l’organisation. Il y a deux compañeros inculpés.
Cela fait des années que les compagnons de la FAG luttent contre l’exclusion et la précarité, en défendant la justice et des conditions de vie dignes. Leur travail avec les chiffonniers et cartonniers, avec les sans toit, avec les sans terre, est bien connu. En définitive, un travail qu’ils mènent depuis des années avec ceux d’en bas.
C’est là le motif pour lequel la police de l’État du Rio Grande do Sul a exercé la répression contre les compagnons de la FAG, un État plongé dans des scandales de corruption et qui adopte une attitude répressive face aux collectifs et organisations qui exercent simplement leur liberté d’expression pour critiquer les différentes politiques antipopulaires du gouvernement. C’est là la réponse gouvernementale face au refus social. Et la FAG n’est pas la première agressée, il faut rappeler l’assassinat du paysan sans terre Elton Brum ou la mort de Marcelo Cavalcante en février dernier.
A la suite d’un appel de différentes organisations libertaires internationales, nous tenons à faire part de notre condamnation énergique de ces actes répressifs. Nous voulons dénoncer l’incongruité de la politique gouvernementale brésilienne, une politique de droite avec un discours de gauche. Une politique qui est régie par les mêmes paramètres économiques que dictent les multinationales, et qui applique par conséquent les mêmes tactiques militaristes et répressives.
Non seulement nous condamnons la répression gouvernementale, mais nous voulons aussi manifester notre solidarité et notre soutien aux compañeros et compañeras de la FAG pour le travail qu’ils réalisent avec les gens simples de leur peuple, un travail constant et tenace que les pouvoirs gouvernementaux ont prétendu faire cesser au moyen de la terreur, de l’intimidation et de la répression, mais nous sommes certains qu’ils ne vont pas y parvenir.