Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

FAUX-AMIS
--> la contre-enquête de Charlie
lu sur cequilfautdetruire : " Mis à jour le :17 octobre 2006. Auteur : Le bouledogue rouge.Cinq ans après l’explosion d’AZF, la rumeur gronde sur Internet : et si c’était Al Qaïda qui avait fait le coup ? Et si on nous cachait la vérité ? Et si le gouvernement Jospin avait sciemment occulté la thèse de l’attentat islamiste parce qu’il pétochait de faire la guerre aux barbus ? Tapez AZF sur un moteur de recherche, et vous vous retrouvez assailli par une ribambelle de forums où s’épanouissent ces insanités. Non sans quelques variantes subtiles, du genre « faux attentat islamiste ourdi par la CIA ». Dans Charlie Hebdo, il y a une petite rubrique amusante qui s’appelle « la rumeur Internet de la semaine ». Inutile toutefois d’y chercher une allusion aux délires sur AZF, et pour cause : c’est Charlie Hebdo qui les alimente. Le 20 septembre, l’organe du Patriotisme Démocratique publiait en effet une retentissante « contre-enquête » de quatre pages sur AZF, intitulée « Tout a explosé sauf la vérité ». La vérité que fait péter Charlie, sur la foi d’éléments déjà largement exploités par L’Express et Le Figaro, c’est que la version officielle de l’accident est une farce et que les enquêteurs ont délibérément négligé la piste terroriste, pourtant accréditée par une note des RG évoquant l’hypothèse d’un attentat et le corps d’un ouvrier intérimaire de l’usine, mort dans l’explosion, qui portait « un short, deux caleçons et un slip ». Et ça, c’est louche. Si le gars portait plusieurs sous-vêtements, ce n’est pas parce qu’il avait froid, ou pour faire rigoler sa copine, mais parce qu’il se préparait au « djihad ». Plusieurs indices confortent ce soupçon. Primo : « Hassan J. » était arabe. Deuxio : il n’aimait pas la musique country et s’est même embrouillé à ce propos avec un collègue camionneur, pile poil le matin même de l’attentat ! Troublant, surtout quand on sait - mais les autorités font le black-out là-dessus - que les bombes humaines qui s’apprêtent à trousser les vierges du paradis adorent se mettre en jambe en houspillant les fans de Johnny Cash.

Il y a cinq ans, Le Figaro s’était couvert de ridicule en publiant les mêmes sottises. Aujourd’hui, Charlie est si fier de les refourguer que le numéro les contenant est resté en vente deux semaines. Sans pour autant répondre à la question qui hante le lecteur : pourquoi les infâmes barbus ont-ils choisi Toulouse ? Le World Trade Center, d’accord, ça avait de la gueule. Mais une usine d’engrais agricoles de Haute-Garonne ? Peut-être que les terroristes n’aiment pas non plus Claude Nougaro ? Et puis une autre question, plus taraudante encore : pourquoi la police, la justice, l’Élysée et trois gouvernements successifs s’acharnent-ils à escamoter la vérité ? Sont-ils déjà tous aux mains des réseaux djihadistes ? Charlie Hebdo, qui en quatre pages réussit à ne pas mettre une seule fois en cause le groupe Total - une pauvre petite PME sans défense, le bouc émissaire parfait ! - ne se pose aucune de ces questions. La rédaction de France Inter non plus, qui a salué la « contre-enquête » dans sa revue de presse du matin : « AZF : Charlie Hebdo relance la piste islamiste. » Par les temps qui courent, charger la mule barbue se fait tout seul, pas besoin d’éléments probants pour identifier le méchant. Dans le même numéro, Charlie dénonce - c’est un de ses leitmotivs - les « thèses complotistes de Thierry Meyssan ». Avis d’experts ! On attend avec impatience leur prochaine révélation. « La preuve que Guillaume Seznec était coupable : il portait trois caleçons. » Ou bien : « La vérité sur la fonte des glaces : les gaz à effets de serre revenaient d’un stage au Pakistan. »

Publié dans CQFD n°38, octobre 2006.


Ecrit par patrick83, à 20:55 dans la rubrique "Actualité".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom