Lu sur
le blog de Floréal : "C’est chouette, les réseaux sociaux ! La première fois qu’ils m’ont
permis d’améliorer le monde tel qu’il va, c’était, me semble-t-il, pour
sauver la forêt amazonienne. Par l’intermédiaire d’un « ami » que je
n’ai jamais vu de ma vie, je fus convié à signer une pétition
m’avertissant des dangers de la déforestation au Brésil. C’est loin, le
Brésil, mais demeurant non loin du bois de Vincennes, à Paris, j’ai été
sensible à cette demande. J’ai donc cliqué, depuis mon fauteuil, avec la
sensation exaltante que mon corps, protégeant un arbre centenaire,
faisait barrage aux bulldozers du libéralisme.
Puis sont venus les clics salvateurs à foison. Grâce à moi, la
maltraitance animale, du phoque canadien au taureau andalou, la
disparition des espèces, de l’éléphant d’Afrique à l’albatros des
Galapagos, ont reculé. Du moins je l’espère, car je n’ai jamais reçu
d’informations en retour. J’ai par ailleurs contribué à permettre à
quelques originaux d’obtenir le droit de vivre dans des yourtes, et
qu’on empêche la destruction des aliments parvenus à leur date de
péremption. Je me suis également prononcé contre l’extradition d’une
militante déjà extradée, pour le droit de vote des étrangers et, dans le
même temps, la reconnaissance du vote blanc, afin de permettre à des
étrangers de voter blanc.
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