Fakir-Le Plan B, deuxième édition...
Lu sur
Fakir. Un vingt huitième numéro pour Fakir, d'abord, remonté après les deux mois de manifs et de grèves, le vilain petit canard poursuit sa croisade locale. Quelques titres au sommaire de ce numéro :
Les tentacultures
A Amiens, la Culture marche désormais au pas. Tous en rang, pas une forte tête qui dépasse. Fi des esprits libres, des grandes gueules, graines d'anars à l'énergie chahuteuse. A leur place, des vassaux qui doivent leur « lieu » au souverain Gilles de Robien et à son binôme Thorel-Marcos. Dernière victime en date : la directrice du Diapason à Etouvie.
Requiem au Diapason
« Le prof de clarinette était installé dans la salle de bain, le pupitre dans la baignoire, et zou ! »
Après la Bastille, la prise de l'OPAC
« Faut venir à l'OPAC à 15 h, on va l'occuper avec trois cent familles, des femmes des enfants, moi je ramène tout le monde, ma parole je parle la vérité, etc. »
Au téléphone, Monsieur Abdi, le président de l'ANRA (l'Association Nationale des Rapatriés d'Algérie) me promet la Révolution. Par sympathie pour le bonhomme, j'enfourche mon vélo jusqu'à l'office HLM.
Le management, c'est tout un Hart !
Joël Hart s'est retiré du Centre de gestion de la Somme. Pour mieux gérer sa boutique municipale en famille...
Joël fait son cinéma
Répondant à TV 200, télé associative abbevilloise, on croirait que Joël Hart a déjà quitté la mairie. Plutôt un touriste en visite...
Picard Académie
Ces académiciens-là ne portent ni habits verts ni épée, et ne se réunissent pas quai Conti. Mais plutôt à La Soupe à cailloux pour un banquet arrosé : « A boèr ! A boèr ! A boèr ! » C'est que l'esprit de Lafleur ne se célèbre pas en composant des rimes précieuses...
Electricité sous tension
Pour changer des lampadaires vétustes, pour remplacer des câbles, etc., la FDE 80 alloue ses crédits au compte-goutte. Motif : les caisses sont vides. Mais pas vides pour tout le monde, avancent quelques maires...
L'agenda de Gilles
Un mois durant je me suis démené comme un lèche-cul dans mon ministère de l'Education. Fallait que je sois aussi droit dans mes bottes que mon premier ministre chéri. Et aussi père-fouettard que Nico...
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Et Plan B aussi, qui triomphe partout en France, propose un menu alléchant, avec quelques parfums picards également :
Le dossier : La violence à l'école, un écran de fumée
La violence à l'école ne s'explique pas sans la violence sociale autour de l'école et la violence économique contre l'école. La première excite les journalistes ; le reste les endort. Mais les agressions d'enseignants montées en chantilly occulte le mouvement de l'étau qui se resserre. Sur les habitants touchés par la grâce du libéralisme, sur l'Education nationale « modernisée » à coups de suppressions de postes.
Les médias à la porte
Ces contestataires qui sifflent les journalistes
Vive la grippe aviaire !
Un poulet mort est plus télégénique qu'un étudiant vivant
Le CPE et les grosses têtes
Quand les pitres questionnent et chapitrent
Remboursez !
Les actionnaires vous font les poches
Liquidation totale
Chez Carrefour, on casse les caissières
Faut-il sauver les pauvres ?
Si c'est rentable, répond la banque mondiale
PCF et médias
Le micro-cravate entre les dents
Le Front populaire
Contre le Parti de la presse et de l'argent
Coupable ?
Le procès de Franz-Olivier Giesbert
(retrouvez d'autres infos sur
www.leplanb.org)
Bonne lecture,
L'équipe de Fakir