Lu sur
CADTM : "La « révolution citoyenne » en Équateur est l’un des symboles des
expériences post-néolibérales sud-américaines et le gouvernement de
Rafael Correa est souvent évoqué comme une référence par de nombreuses
gauches européennes. Les prochaines élections présidentielles auront
lieu dans ce pays le 17 février 2013, dans une conjoncture politique où
l’opposition conservatrice a été incapable de présenter une candidature
unique et alors que le gouvernement conserve une très forte avance dans
les enquêtes d’opinions, mais avec une baisse notable après 6 ans de
pouvoir. Il y a deux ans, nous avions établit un premier bilan critique
de l’expérience équatorienne au cours d’une conversation avec
l’intellectuel et ex-président de l’Assemblée constituante, Alberto
Acosta |
1|.
Ce dernier est désormais candidat à la présidence au nom de l’Unité
Plurinationale des Gauches [Unidad Plurinacional de las Izquierdas],
coalition qui regroupe une dizaine d’organisations allant du
centre-gauche à la gauche radicale, dont Pachakutik (parti indigène
considéré comme le bras politique de la Confédération des nationalités
indigènes d’Équateur - CONAIE) et le Movimiento Popular Democrático,
d’origine maoïste et possédant une implantation syndicale notable (en
particulier dans le secteur de l’éducation). L’occasion pour ContreTemps
de poursuivre la conversation et le débat fraternel que nous avions
initiés et de comprendre les évolutions en cours au sein du champ
politique équatorien.
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