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Lu sur : Albayane « Chaque année, le conscience publique se réveille sur le douloureux problème des enfants qui travaillent : discours, reportages, statistiques dossiers dans la presse, émissions télévisées, appels lancés par les responsables politiques, conférences des ONG… Malheureusement, rien ne se fait sur le terrain. Des milliers d'enfants travaillent toujours comme apprentis dans la mécanique, la menuiserie, la plomberie, dans les champs, des fillettes comme bonnes "à tout faire" chez les particuliers.
Dans le monde rural, la grande masse des enfants appartient à la paysannerie et le sort d'un enfant de paysans est tout tracé. Dès qu'il peut apporter son aide au dur travail familial, il participe.
Quand l'énergie est celle des bras, ceux d'un enfant ne sont pas négligeables. On sait d'ailleurs qu'un grand nombre de familles paysannes joignent à leurs occupations des activités annexes comme le filage, le tissage, la fabrication d'objets en bois, de menus travaux de serrurerie, plomberie et de nombreuses productions variables suivant les régions. Il est clair que la main-d'œuvre enfantine est largement mise à contribution.
La situation en est la même dans les villes où les maîtres artisans ont sous leur coupe un certain nombre d'apprentis très jeunes.
Pour beaucoup de filles, la seule voie c'est le travail domestique. C'est parfois le moyen de quitter la campagne et de libérer la famille d'une bouche à nourrir pour une somme dérisoire même si les risques ne sont pas minces. Vivre son enfance reste encore souvent un luxe inaccessible pour certains. L'épanouissement de l'enfant est étouffé par les contraintes de travaux pénibles et de longue durée. L'apprentissage (souvent rude) auprès des artisans cède peu à peu à l'emploi industriel.
Où sont les inspecteurs du travail ? Les responsables des Droits de l'Enfant ? Les législateurs ? Se sentent-ils la conscience en paix, alors que dans le pays il y a encore des enfants violentés, exploités, abandonnés ?
Mais comme il n'en va pas de même dans tous les pays du monde, il faudrait aux dirigeants de la planète beaucoup d'hypocrisie, d'aveuglement ou d'indifférence pour considérer qu'ils ont dans ce domaine, achevé leur tâche et accompli tout leur devoir. Donner aux parents les moyens d'élever leurs enfants, c'est assurer la sécurité de base : logement, ressources, emploi, protection de la santé, c'est aussi garantir aux enfants l'accès à l'instruction et à la culture.
Quand les enfants démunis peuvent être connus, entendus, respectés par ceux qui ont les plus hautes responsabilités, on peut espérer que leurs droits donneront un souffle nouveau à notre pays.
"C'est dommage, dit un responsable, que notre société soit obligée de se doter de principes pour pouvoir le protéger contre ses parents : quelle aberration, quel monde à l'envers ! Qu'on le protège contre l'exploitation, contre l'aliénation que leur font subir pauvreté et misère… Mais une société n'a-t-elle pas les moyens de protéger suffisamment l'ensemble de la famille pour que de telles questions ne se posent plus ?
Que faire alors ?
On peut mesurer l'impact que peuvent avoir les ONG qui défendent les intérêts des enfants. C'est une action de longue durée, délicate et positive. Les ONG pourront également, à travers une information correcte et une sensibilisation générale de leurs membres, permettre aux populations de se former une opinion, de mieux comprendre, de protéger les droits de l'Enfant et de faire pression auprès du gouvernement.
Il faudra surtout veiller à ce que ces droits soient compris, interprétés et appliqués dans le sens le plus favorable à l'enfant. »
Najiba Bezad Bennani
Commentaires :
10 23-02-06
à 06:21 |
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10 23-02-06
à 06:21 |
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à 14:37