Lu sur le Monde libertaire : "Il est difficile d’avoir une
vision complète de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
et son monde tant les acteurs sont nombreux et variés…
Survol.
Du
côté du pouvoir… Le piège de la commission de dialogue, initiée par le
gouvernement pour intégrer les contestataires les plus légalistes, n’a
heureusement pas fonctionné… dans la mesure où le principe même de
l’aéroport n’était pas sur la table ! Ayant des représentants dans ce
gouvernement, seul Europe écologie-Les Verts s’était félicité de cette
prétendue ouverture. Niant l’évidence, même s’il compte des militants
impliqués dans l’opposition à l’aéroport, ce parti est de fait complice
de la répression.
Ainsi, l’apparence de concertation n’a guère freiné
l’occupation policière et militaire, ni les arrestations ni les procès.
Une personne a passé cinq mois en prison !
Si cette commission a
conclu à la justification d’un nouvel aéroport, en revanche elle a émis
de grandes réserves concernant ses conséquences écologiques et les
mesures compensatoires censées y remédier. Elle préconise une nouvelle
étude qui prendrait deux ans, repoussant d’autant la construction.
Simple avis, le gouvernement n’est pas tenu de le suivre.
La présence quotidienne policière a été levée le 20 avril. Mais les raisons en sont
obscures.
Certains y ont vu une conséquence des réserves émises par la commission
de dialogue. D’autres évoquent le redéploiement des forces de police
pour les manifestations « sociales » annoncées en mai et juin.
Parti
socialiste, UMP, une bonne partie des fédérations PCF, etc. défendent
toujours le développement qu’impliquerait, selon eux, le projet
d’aéroport.
Passons maintenant du côté des opposants et des diverses tactiques utilisées.
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