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Dans les grandes villes et les villes moyennes, c’est une autre musique que l’on entend. Là, les intérêts politiques et surtout politiciens règnent en maîtres. Les projets locaux passent par la moulinette de la démagogie politique. Les rapports de forces sont des rapports de forces bureaucratiques au sein des partis, des combines, des ententes, des renvois d’ascenseur et autres coups de poignard dans le dos. Des exemples ?
Les pouvoirs dans les grandes/moyennes villes sont des fromages (des exemples ?), des tremplins pour les ambitions personnelles (des noms ?). Les candidatures sont, en grande partie, gérées par les appareils parisiens des partis politiques (des noms), d’où la pratique, souvent utilisée, des parachutages (des noms ?).
Le choix dans ces villes est purement formel ; il se réduit aux exigences du bipartisme qui s’installe peu à peu. Et ce n’est pas la présence d’un courant néofasciste, à l’affût et tapi dans le fumier de la crise économique et sociale, prêt à toutes les démagogies, qui ouvre des perspectives… au contraire. Quoique faisant l’objet de manipulation de la part des deux grands partis monopolistes, jouant le rôle d’élément de stratégie de déstabilisation à l’égard de l’adversaire, il sert jusqu’à présent de repoussoir et renforce l’hégémonie des deux partis dans ce que l’on appelle hypocritement un pacte républicain.
La multiplicité des « petites listes » donne l’impression d’une généreuse démocratie, mais ce n’est en fait qu’un leurre… tout finit par se réduire au seul choix entre la « gauche » et la « « droite »… A ce petit jeu, à terme, comme nous l’a montré le 20e siècle il n’y aura qu’un seul « gagnant », le néofascisme.
On a tout à perdre à cautionner cette logique !
12 mars 2014