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Alors que « La recherche » publique a obtenu un sursis (avant liquidation ?) l’année dernière, alors que deux mouvements ont secoué les étudiants à l’automne et au printemps, respectivement sur les questions des LMD et la disparition des postes au concours, le monde de l’éducation est sur le point d’imploser car dans l’impossibilité de remplir ses fonctions les plus élémentaires. Les années précédentes ont été marquées par des réductions budgétaires, et surtout humaines dont on ne pourra manquer l’impact dans quelque temps.
Nous constatons donc que les promesses faites par le gouvernement à la Recherche ne sont pas tenues, qu’il manque aux universités pour leur bon fonctionnement en rapport aux propres critères du ministère plus de 13000 enseignants-chercheurs et des milliers de personnels techniques, qu’on veut faire faire aux enseignants des tâches qui n’ont rien à voir avec l’enseignement afin de faire des économies de postes, que dans le secondaire, ce sont les filières techniques les plus touchées alors qu’on gave les universités de licences professionnalisantes douteuses pour stopper la soi-disant responsabilité de l’université vis à vis du chômage. Nous constatons que des filières disparaissent de l’enseignement, pour non-rentabilité ou plus simplement pour redevenir l’exclusivité d’une élite, qu’étudier n’est plus un droit mais devient jour après jour un privilège, avec 100 000 étudiantEs qui vivent sous le seuil de pauvreté et, selon l’INSEE, plus de 40 000 qui se prostituent pour financer cette « chance », que les diplômes sont individualisés par les LMD qui remettent en cause tous les fondements du droit du travail, que l’avenir devient incertain pour beaucoup, du simple fait de la réduction drastique des postes aux concours d’enseignements ou du fait de la réforme des retraites, pour ceux et celles qui sont en place et qui ne seront pas remplacéEs.
L’éducation tend à redevenir ce qu’elle n’a jamais vraiment cessé d’être, celle des héritiers, d’une élite savante face à un peuple ignorant. 5% de la population avec le bac en 1900, mais que veut dire le bac aujourd’hui ? Qu’est ce qu’une société sans éducation pour tous et toutes ? C’est une société sans esprits critiques, c’est une société où l’obscurantisme est roi, mais non plus au service d’un Dieu, mais du capital tout puissant.
Nous sommes tous et toutes liéEs à cette idée d’éducation, car nous avons tous et toutes quelque chose à apprendre, à faire comprendre, à passer ou à faire passer, et ce tout au long de notre vie. Mais aussi parce que le monde de l’éducation n’est pas un monde clos, il détermine dans une grande mesure les réalités du « monde du travail ». Loin des revendications catégorielles, nous sommes donc tous et toutes concernéEs à plus d’un titre, étudiants, enseignants, chercheurs, personnels, elèves, retraités, parents d’élèves, salariés, chômeurs avec ou sans diplômes. C’est en cela qu’il faut nous mobiliser, dès maintenant !
Commentaires :
Anonyme 16-10-04
à 15:10 |
Dilemme et pas dilemne!education suppose enseignement d'une part et volonté d'apprendre ensuite : après on verra! qui accepte çà de nos jours?
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à 15:18