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Le magazine de l'homme moderne :
"IMPACT ET MÉMOIRELe Syndicat national de la publicité télévisée (SNPTV, dont la présidente n’est autre que Claude Cohen, par ailleurs présidente de TF1 Publicité), s’intéresse depuis peu à ce qu’il nomme les «
mécanismes mémoriels non conscients ».À même d’influencer les choix, les préférences et les prises de décision du consommateur, cette mémoire « implicite » des spots de publicité serait de nature à prouver la supériorité du média audiovisuel auprès des annonceurs. C’est le pari de l’institut Impact Mémoire, qui, en association avec le SNPTV, s’ingénie à tirer parti des enseignements fournis par les «
techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle ». Fort d’études scientifiques réalisées sur «
les activations cérébrales générées par les différents types de perception », il a par exemple convoqué 120 personnes sous le prétexte de tester leur vivacité visuelle. Pendant que les cobayes s’employaient à cocher des petits carrés verts défilant sur leur écran d’ordinateur, des publicités étaient diffusées de façon ininterrompue sur un poste de télévision placé en évidence. La même expérience était menée parallèlement, le téléviseur étant remplacé par des spots radio ou par des affiches. Bien évidemment, c’est le média qui associe le son et l’image qui obtint le meilleur score de mémorisation inconsciente des messages publicitaires. Un test qu’aurait pu réaliser La Palice et qui prêterait plutôt à sourire s’il n’était assorti d’un discours pseudoscientifique lourd de conséquences.
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