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Lu sur Indymédia Paris : Contrairement aux affirmations fantaisistes de M. Sarkozy*, le nucléaire ne représente pas 50% mais seulement 17% de l'énergie consommée en France. C'est certes beaucoup trop - 17% de trop ! - et pourtant c'est totalement inopérant pour nous protéger de la flambée du prix des énergies fossiles (pétrole, charbon gaz) dont nous dépendons à près de 70%. A l'échelle mondiale, l'heure de vérité approche : plus le pétrole deviendra cher, et plus apparaîtra l'incapacité du nucléaire à représenter une alternative. En effet, les réserves planétaires d'uranium - le combustible qui "nourrit" les réacteurs nucléaires - seront épuisées vers 2050, et bien plus tôt encore en cas d'augmentation du nombre de réacteurs nucléaires sur la planète. Au vu des réévaluations successives concernant les réserves mondiales d'hydrocarbure, le nucléaire risque bien… de disparaître avant le pétrole ! Il y a actuellement 440 réacteurs nucléaires en fonctionnement sur Terre, ce qui représente à peine 5% de l'énergie consommée. Et encore, toutes les études montrent que cette modeste part va encore se réduire dans les vingt ou trente ans à venir, en particulier parce que beaucoup de ces réacteurs vont arriver en fin de vie et être fermés. Autre illustration de la faiblesse du nucléaire : la Chine - un quart des habitants de la planète - est présentée comme un véritable eldorado de l'atome parce qu'elle envisage de construire vingt à trente réacteurs. Mais cela ne porterait la part du nucléaire en Chine qu'à 4% de l'électricité… et moins de 2% de l'énergie consommée. Autant dire que cela restera tout à fait marginal.
Deux conclusions s'imposent :
La flambée du prix du pétrole et la question du réchauffement climatique sont des problèmes bien réels et qui risquent fort de s'aggraver si l'Humanité ne prend pas de toute urgence des mesures radicales.
Prétendre que le nucléaire constitue une solution à ces problèmes est une plaisanterie. Et une bien mauvaise plaisanterie car, tant que l'on compte sur le nucléaire, on ne prend pas les mesures nécessaires.
Ouvrons une indispensable parenthèse pour rappeler que le nucléaire pourrait tout de même avoir une influence importante sur le cours des évènements, mais hélas de façon dramatique. En effet, force est de constater que… c'est le dérèglement climatique qui s'attaque au nucléaire et non l'inverse : la France a pu en faire l'expérience lors de la tempête de décembre 1999 - accident majeur frôlé à la centrale nucléaire du Blayais - et de la canicule de l'été 2003 - centrales arrosées par EDF, arrêtées ou fonctionnant à bas régime, rejets illégaux d'eau trop chaude, rejets massifs de produits chimiques et radioactifs dans les rivières. Par ailleurs, le risque d'accident majeur augmente au fur et à mesure que vieillissent les réacteurs, comme a pu le montrer le récent incident grave au Japon, même s'il ne s'est heureusement pas terminé par une catastrophe. Il convient d'arrêter de croire que le nucléaire sauvera l'humanité, mais aussi de prendre à nouveau conscience de ce que cette industrie, véritable épée de Damoclès, doit disparaître au plus vite.
Il se trouve que les solutions que nous proposons pour sortir du nucléaire sont, justement, les seules qui permettent de lutter réellement contre le réchauffement climatique : les pays riches doivent réduire fortement leur consommation énergétique et, dans le même temps, financer le développement des énergies renouvelables partout sur la planète. Et que ceux qui estiment que ce programme est utopique reconnaissent qu'ils ne veulent pas laisser aux générations futures une terre habitable. C'est par exemple le cas de M.Sarkozy qui a décrété, dans sa déclaration sur l'énergie du 15 avril dernier à l'Assemblée nationale, que la France devrait produire en 2030… deux fois plus de richesses qu'aujourd'hui : une véritable folie. Cohérent dans l'irresponsabilité, M. Sarkozy a aussi annoncé la construction du réacteur nucléaire EPR. Le plus incroyable est qu'il reste encore des gens pour croire que c'est ainsi que l'on sauvera la planète…
Stéphane Lhomme Porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" : http://www.sortirdunucleaire.org/
* Les conseillers de M. Sarkozy ont oublié de l'informer que, après avoir menti pendant des décennies aux citoyens pour leur faire croire au "miracle nucléaire", la France a été contrainte d'adopter en 2002 les conventions internationales de comptabilité en matière d'énergie.
voir aussi : « La centrale du Blayais défaillante en cas d'accident nucléaire »/Communiqué, Tchernoblaye : http://www.tchernoblaye.org/
et
Remarques sur "la flambée du cours du pétrole..."En réponse à l'article du réseau Sortir du nucléaire (ça ne rentre pas dans les commentaires - limités à 1000 caractères) : « La flambée du cours du pétrole condamne le nucléaire »
[http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=25172]
(à lire d'abord, sinon on comprend rien).
« Le nucléaire ne représente que 17% de l'énergie consommée en France »
La proportion des différentes énergies françaises en 2001 est récapitulée dans le graphe suivant :
[http://www.iea.org/dbtw-wpd/Textbase/stats/PDF_graphs/FRTPESPI.pdf] (source : Agence Internationale de l'Energie, "AIE").
Le Nucléaire y représente 40,4% de l'énergie totale (incluant le transport), qui est de 266MTep (Millions de Tonnes Equivalent Pétrole, Tons of Oil Equivalent ou TOE en anglais), soit 107,5Mtep.
Les trois énergies fossiles se répartissent comme suit : 4,7% pour le charbon (Coal) 13,5% pour le gaz 34,5% pour le pétrole (oil). Soit un total de 52,7% = 140,2Mtep.
Un peu de maths (ça fait mal mais c'est nécessaire, désolé) :
Dans le cas d'une centrale nucléaire ou thermique à flamme (= pétrole, charbon, gaz), une certaine source de chaleur chauffe de l'eau, qui se vaporise, est envoyée dans une turbine reliée à un alternateur qui produit de l'électricité. L'eau sort de la turbine toujours sous forme de vapeur, elle est libérée dans l'atmosphère par les fameuses grandes cheminées si caractéristiques (aéroréfrigérants) ou refroidie en utilisant une autre source d'eau froide (rivière). Il y a donc deux types d'énergies dans une centrale :
l'énergie primaire qui représente la quantité d'énergie nécessaire à la vaporisation de l'eau (c'est à dire l'énergie fournie par le combustible).
l'énergie secondaire, qui représente la quantité d'énergie électrique effectivement produite.
Le rendement caractérise la proportion d'énergie primaire transformée en énergie électrique. Il est de 33% (un tiers) pour les centrales nucléaires, de 38% pour le thermique à flamme. En clair, la plus grande partie de l'énergie fournie par le combustible (uranium comme fossile) est perdue, et ne sert à rien de plus qu'a chauffer les petits zozieaux. Attention, ce n'est pas ça qui réchauffe l'atmosphère (rien à voir avec l'effet de serre dû aux rejets de CO2 essentiellement).
Dans le camembert de l'AIE, les 40,4% représentent la part d'énergie PRIMAIRE provenant du nucléaire (il inclut donc la part d'énergie fournie aux oiseaux). Si on ne compte que l'électricité produite, la quantité d'énergie issue du nucléaire est divisée par trois (rendement de 33%). En corrigeant le total énergétique (qui n'est plus de 266Mtep, puisqu'on considère désormais l'énergie secondaire), on retrouve donc à peu près les 17% annoncés par le réseau "sortir du nucléaire".
Là où il y a supercherie, c'est que ce qui importe, c'est bien la quantité de pétrole économisé grâce au nucléaire, et pas la quantité d'énergie électrique (secondaire) produite. En clair, pour comparer, il faut calculer la quantité de pétrole qui serait nécessaire pour produire la même quantité d'électricité que le nucléaire (420TWh en 2003). Puisque le rendement d'une centrale thermique à flamme est un peu meilleur que le nucléaire (38% au lieu de 33%) la part de pétrole économisé est un peu plus faible que la part du nucléaire dans l'énergie totale :
Le nucléaire représente 40,4 % des 266Mtep, soit 107,5Mtep. Le rendement est de 33%, cela produit donc 35,4Mtep d'énergie secondaire (électrique). Le rendement d'une centrale thermique à flamme est de 38%, il faudrait 93,3Mtep de pétrole (ou gaz, ou charbon) supplémentaire pour compenser le nucléaire et produire les 35,4Mtep d'électricité. La consommation en énergie fossile est (en 2001) de 140,2Mtep, elle passerait à 233,5Mtep.
Au final, le nucléaire permet d'économiser 93,3Mtep sur 233,5, soit 39,97%. En clair, le recours au nucléaire permet de réduite notre consommation en énergie fossile de 40%. C'est bien plus que les 17% annoncés par Sortir du nucléaire, et c'est loin d'être négligeable !
Pour enfoncer un peu le clou, voici la production de CO2 de quelques pays en tonne par habitant en 2001 : Allemagne : 10,32 Espagne : 7,09 Italie : 7,34 France : 6,32.
Il est important aussi de regarder la consommation énergétique par habitant (en tep, toujours en 2001 et toujours d'après les chiffres de l'AIE) : Allemagne : 4,25 Espagne : 3,08 Italie : 3,01 France : 4,45
Il faut tenir compte du fait que tous les pays ne sont pas à égalité dès le départ : en gros, plus un pays est nordique et/ou continental, plus la consommation d'énergie par habitant est importante : ben oui, faut se chauffer l'hiver. Ca a quelque chose de rassurant, nous n'en sommes pas au stade des Etats-Unis qui consomment plus d'énergie pour se refroidir l'été que pour se chauffer l'hiver. Par ailleurs, ces chiffres ne tiennent pas compte de l'import-export d'énergie : un pays qui exporte beaucoup d'électricité (c'est le cas de la France) semble alors consommer plus qu'il ne consomme réellement. Inversement, un pays qui importe de l'énergie (c'est le cas de l'Italie) apparaît comme économe. Bon, ceci dit cela ne change pas la tendance globale : en gros, des pays comme l'Espagne ou l'Italie, qui consomment moins d'énergie par habitant que la France, produisent néanmoins plus de CO2.
La morale est donc : SI ! En France, le Nucléaire permet bel et bien une réduction significative de l'émission de CO2.
Toutes ces considérations ne changent rien au débat sur la sécurité (ou pas) des centrales nucléaires, sur les réserves limitées d'Uranium comme de pétrole, sur la politique énergétique à mener à long terme, etc.
Quelques remarques au passage :
L'Italie a certes fait le choix de la sortie du Nucléaire, mais depuis elle importe une partie non négligeable de son électricité (1/6ème). En particulier, l'Italie achète à la France chaque année l'équivalent de la production de trois réacteurs nucléaires. Il est à mon avis plus judicieux de dire que l'Italie exploite trois réacteurs sur le sol Français. La Suède est dans un cas similaire.
A ce propos, la France a exporte l'équivalent de 12 tranches nucléaires chaque année (une tranche produisant en moyenne 7TWh/an). le réseau Sortir du nucléaire, voulant démontrer que l'on peut arrêter le nucléaire sans incidence sur la production de CO2, propose sur son site (pas dans l'article) tout simplement d'envoyer chier nos voisins qui importent l'électricité « française ». Et hop ! 12 réacteurs en moins. Mais nos voisins, eux, ils compensent comment ce manque d'électricité ? ? ?
Un réacteur nucléaire produit donc 7TWh (TeraWattheure, pour ceux qui ont du mal : kilo = 1 000, Méga = 1 million, Giga = 1 milliard, Tera = mille milliards). Une éolienne produit typiquement 1GWh par an. Un réacteur produit autant que 7000 éoliennes. Pour remplacer la production nucléaire par des éoliennes en France, il faut en planter 420 000 (seulement 350 000 si on arrête d'exporter de l'électricité). Une autre ? L'Allemagne possède un parc de 14 000 éoliennes qui lui procurent 0,3% de son énergie totale (incluant le transport). L'énergie éolienne ne sera donc jamais mieux qu'un petit complément (qui vaut le coup d'être exploré) à notre consommation. Croire que le nucléaire sauvera la planète n'est pas plus incroyable que de croire que les éoliennes vont nous sauver.
La « filière bois » est fort intéressante sur un point : pendant la durée de vide de l'arbre, la photosynthèse consomme bien plus de CO2 que sa combustion n'en produit ; C'est la seule source d'énergie capable d'inverser la tendance actuelle. Le hic, c'est qu'avec notre consommation, on décime la forêt française en dix ans.
Energie renouvelable ne signifie pas forcément « énergie verte ». Les déchets ménagers sont une énergie renouvelable (faut quand même bien continuer de manger), mais leur exploitation produit des gaz à effet de serre. Le gaz naturel n'est vert que par rapport au charbon ou au pétrole, il produit quand même 50 fois plus de CO2 que le nucléaire.
Désolé de vous décevoir, mais à l'heure actuelle, nous sommes bien confrontés à un choix « peste ou choléra ».
L'incident récent au Japon n'est pas spécifique d'une centrale nucléaire (il existe des risques spécifiques au nucléaire, comme la difficulté de refroidir les centaines de tonnes de combustible du cœur en cas d'incident sur le circuit primaire). Il est intervenu sur le circuit secondaire, un tel circuit (même s'il n'est pas appelé secondaire) existe aussi sur une centrale de type thermique à flamme. « On » n'a donc pas frôlé de catastrophe dans ce cas précis (et contrairement au Blayais). Ce qui est inquiétant par contre, c'est de savoir si l'exploitant (privé) qui gère la centrale attache la même attention (faible) aux pièces critiques. Le débat ne se réduit pas forcément à « pour ou contre le nucléaire » ; on peut aussi penser qu'il est possible d'avoir un nucléaire sûr, à condition d'y mettre les moyens financiers et politiques (non privatisation). En tout cas, on peut au moins en débattre. Notez qu'en France, EDF a beau être une entreprise nationale, elle fait largement appel à la sous-traitance. Or de nombreux exemples (par exemple dans un autre domaine que le nucléaire, l'incident de Forbach en France) nous montrent que sous-traitance, intérim et sécurité ne font pas bon ménage.
Je trouve (c'est mon avis personnel à moi-même) qu'on ne parle pas beaucoup de notre consommation énergétique, ou qu'on fait semblant d'en parler. Tout le monde s'accorde pour dire qu'il faut la réduire. OK, mais après ? Concrètement ça donne quoi ? A Paris, il fait deux degrés de plus qu'en banlieue, surtout à cause des pertes de chauffage. Afin de réduire ces pertes, on peut utiliser du double vitrage. OK, mais moi, par exemple, je loue. Je ne vais pas aller payer des fenêtres la peau des f**** alors que, si ça se trouve, je serais parti dans un an. C'est à mon bailleur de le faire ? Super comme attitude écolo : c'est pas moi, c'est l'autre ; Et qui se charge d aller convaincre Renault d'abandonner les clims dans la voiture (1 litre au 100 de plus) ? Mon voisin va au boulot en voiture ; Il est tout seul dans sa voiture (mais il est pas tout seul sur le périph') ; Les transports en commun ? S'il prend le train, il met 50% de temps en plus à cause des correspondances. Ce sont ces cas-là qui m'intéressent, pas le concept abstrait de « réduction de consommation ». Mettre des photopiles sur le toit du ministère des Finance Allemand, ce n'est pas de l'écologie, c'est de la communication.
Pour aller plus loin (attention partie morbide - petit rectangle blanc au coin de l'écran) :
Sans être paranoïaque, on a quand même le droit de penser que les différents acteurs du nucléaire forment un « lobby » franchement opaque qui minimise les risques liés au nucléaire ou l'impact d'un certain nombres d'accidents. Mais il n'est pas non plus interdit de penser que les différents acteurs du domaine pétrolier et transport forment eux aussi un lobby qui a tout intérêt à ce que les conséquences de la pollution atmosphérique - et particulièrement celle due au transport - soient passées sous silence. Pour ceux qui proposent à court terme de relancer les centrales thermiques à flamme pour compenser la fermeture des centrales nucléaires, il faut être certain que le remède n'est pas pire que le mal. Il vous paraît aller de soi que Tchernobyl c'est bien pire que la pollution des combustibles fossiles ? Il est intéressant de lire le rapport de l'AFSSE :
[http://www.afsse.fr/documents/Rapport_1.pdf]
Pour ceux qui ont la flemme, en gros le rapport estime que la pollution atmosphérique est responsable de 6500 à 9500 morts par an rien qu'en France.
L'institut de Veille Sanitaire parle lui de 2800 décès par an.
[http://www.invs.sante.fr/publications/default.htm]
Puis, dans un deuxième temps, lisez l'excellent rapport de Aymeri de Montesquiou (commandé par l'Etat, certes, mais je vous conseille très vivement sa lecture, elle est éclairante) :
[http://www.senat.fr/rap/r99-320/r99-320.html]
Et je précise, dès fois que : Je n'ai pas dit que ce document était objectif, j'ai dit qu'il était éclairant.
En gros, l'auteur estime que Tchernobyl a provoqué la mort prématurée d'au moins 5000 personnes (voire 15 000, certaines morts prématurées n'ayant peut-être pas été comptabilisées comme due à l'accident) et 50 000 invalides. Bien que les chiffres soient difficiles à comparer (un mort prématuré à 40 ans est-il plus grave qu'un mort prématuré à 65 ? ), tout comme l'impact écologique (une vaste zone inhabitable car radioactive est elle plus grave que le réchauffement climatique mondial ?), on peut juste dire qu'en regardant de près, la gravité de la pollution atmosphérique n'est peut-être moindre que celle provoquée par un incident nucléaire majeur. Bien plus qu'un raisonnement rationnel, c'est surtout le fait que nos sociétés de consommation ont intégré la pollution atmosphérique comme un inconvénient « acceptable » au regard des avantages (avoir sa voiture personnelle, liberté de déplacement, autonomie, …). Rappelons que l'accident nucléaire n'est qu'hypothétique alors que la pollution atmosphérique est certaine. Il y avait ce mec de l'AEIA (ou autre, je sais plus, bref un mec du lobby nucléaire) qui affirmait qu'en gros, on pouvait se permettre un Tchernobyl par an. N'est-ce pas ce qu'on s'autorise avec l'automobile ? Enfin, Amis fumeurs (60 000 décès par an en France, pas forcément moins douloureux que pour les braves pompiers de Tchernobyl), vous avez nettement plus de risque de mourir d'un cancer des poumons que de la Thyroïde. Si la différence réside en termes de choix personnel, je trouve ça un peu léger.
Commentaires :
Anonyme |
Quelqu'un saurait quelle surface de solaire il faudrait pour remplacer le nucléaire et le thermique en France?
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à 05:03