Lu sur
CQFD : "Neuf mois après le départ d’Hosni Moubarak, et à quelques semaines des
premières élections législatives qui devraient avoir lieu le 28
novembre, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) tient toujours le
pays en coupe réglée : assassinats de manifestants, arrestations et
condamnations lourdes contre des protestataires, interdiction de toute
critique à son rencontre, et perpétuation de la torture. Dans un jeu de
cache-cache mêlant violence et simulacre démocratique, les militaires ne
cessent de repousser la date où ils abandonneront les rênes de l’État.
« Nous sommes dans le brouillard »,
« On s’est fait voler notre Révolution »,
disent des Égyptiens rencontrés dans les rues du Caire fin octobre. Des
hommes et des femmes qui, pourtant, continuent de se battre. La colère
et la rage ne s’expriment plus dans de gigantesques manifestations. Ce
sont, pour l’heure, des milliers de résistances qui, loin des médias et
des effets spectaculaires, entretiennent la flamme. Déambulations et
rencontres dans la capitale égyptienne. Voir aussi
Cairo, octobre 2011, un documentaire de
Regarde à vue réalisé en même temps que ce reportage.
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