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L'En Dehors


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De la banalisation des thèses ethno-différencialistes et communautaristes en milieu militant
Lu sur Non Fides : Dans la tendance actuelle à la banalisation, en milieu antiautoritaire, de quantité de thèses ethno-différencialistes et communautaristes, il est de moins en moins surprenant de constater que tout acte ou positionnement anticolonialiste ou tiers-mondiste historique ou récent est susceptible d’être présenté comme révolutionnaire. Il serait long et fastidieux d’en citer tous les exemples récents, parmi lesquels figurent en bonne place (dans ma sélection personnelle) des éloges à des dirigeants tels que Lumumba [1] ou Ho Chi Minh [2]. Le Parti des Indigènes de la République (PIR), groupe politicien issu de la petite bourgeoisie et dont les membres revendiquent haut et fort leur appartenance à l’immigration issue d’ex-colonies, est en partie à l’origine de ce phénomène. Leurs postulats idéologico-politiques ont été analysés avec justesse ailleurs [3], on s’évitera donc cette tâche plutôt ingrate ici.

Dans l’actualité, ce parti fait depuis quelques semaines l’annonce de la venue de la politicienne américaine Angela Davis pour l’anniversaire des dix ans du Parti, le 8 mai, à Paris.
Rien d’anormal là-dedans : la chose relève de la stratégie politicienne basique, consistant à capitaliser sur le soutien plus ou moins réel de figures et personnalités « reconnues ».

Plus problématique est la perception qu’ont certain-e-s libertaires de ce type d’icônes, n’hésitant pas à affirmer un peu partout leur intérêt pour tel ou tel point d’analyse ou de réflexion des personnages en question, et qui se transforment souvent vite en citations puis adoptions pures et simples de postulats idéologiques mal digérés, puisque sortis de leurs contextes (en général politiciens et autoritaires). C’est en particulier le cas sur des thèmes comme la « race », la « communauté » ou les « oppressions » dites parfois « spécifiques », termes passe-partout, copiés-collés de l’anglais, et maintenant très en vogue, au moins depuis l’avènement des luttes à caractère indigéniste dont le zapatisme a constitué une manifestation importante à partir du soulèvement de 1994 au Chiapas.

Lire la suite ici.

Ecrit par , à 15:21 dans la rubrique "Actualité".



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