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Indymédia Auvergne : "Que c'est difficile de faire bouger le monde. On se prend à rêver de voitures renversées avec un zeste de conscience révolutionnaire, de feux de bengale allumés par des opinions nouvelles et que sais-je encore des envies de reprendre son vélo de laisser l'automobile à ceux qui nous ont si bien dréssés à ne plus pouvoir nous en passer ; et à nous faire croire, et c'est le plus beau, que l'automobile était synonyme de liberté. Liberté mon cul ! comme dirait Zazie.
Alors
certains sont partis aux urnes car quand on est dans la rue toute
l'année, rien n'empêche vertueusement de faire un tour du côté de la
réaction, des idées qui sentent le tiroir de notaire, de ceux qui sont
en place avec leur recettes toutes faites sur comment améliorer l'état
de la voirie. Ca peut être utile vu que la voirie c'est notre surface
utile à nous, les manifestants professionnels, tellement pro qu'on
devrait en salarier quelques-uns, les plus cons d'entre-nous ferait
l'affaire et on les kidnapperait chez les permanents syndicaux, là ou
ils ronflent prés du poele. Moi dans les zelections le plus drole qui
m'a fait marrer c'est la liste 100% à gauche à Clermont-Ferrand. En
fait c'est une liste Bové qu'un nommé Laffont a présenté aux
législatives. Alors ces copains de la ligue trouvent pas l'affaire bien
nette, question orthoxoxie. Orthodoxie c'est quand t'es pas d'acccord
avec des vioques qui pensent qu'à une chose en se pieutant, c'est quand
qu'on retrouve le type du Piolet ?Donc ces copains de Pantruche lui ont
envoyé dans les pattes un gonze que personne connaît dans la pays
auverpin. Comme combine de tordu, y a pas mieux. Mais après il s'est
refait, le zig, un nommé Laffont, et a battu des records ; il a fait 15
% aux municipales. Du coup ces poteaux de la Ligue le félicitent :
« T'es des notres, et le toutim… Lui il se marre d'autant que la
menteuse l'avait même pas invité, une méprise bon enfant, comme on dit
chez les speakers fielleux, alors qu'il avait fait un score digne d'un
quinté dans l'ordre. Pour couronner l'Adam, les camarades de LO, qui la
ramenent pas trop avec leur nœud accroché à la queue du Parti
socialiste essayent de faire oublier cette horreur depuis que la môme
Laguiller a décidé de battre en retraite, et ont assis leur cul rouge
comme un babouin à la mairie tels Khomeny revenant au pays.
Dans le genre, le nouveau parti anticapitalistique il a du mouron à se
faire. A Marseille ; c'était aussi la grosse union des forces de
gauche, pas la partouze, non… la petite baisouille du dimanche après
midi. Là les trosko espéraient avant même le premier tour que Guerini,
un mafieux con comme un peigne, allait les appeler vu que leur Armelle,
une potesse à Bové, avait ramassé l'oseille façon spagiarri au premier
tour. Un vrai pastis. Manque de peau l'enflure, cabus comme un chou,
appelle les traîtres du modem, enfin les ex-vert. Encore heureux qu'il
y a les couleurs pasque pour s'y retrouver avec les changements de
veste, tu frises le tourni dans la phocéenne. Ouah la gueule de bois,
l'herbe sous le pied coupée ; ils en sont restés baba, le cul dans
l'eau bénite. Et lui le clown endimanché il repassera. A Neuilly, les
aristos se sont enguirlandés : « Attentat au champagne » que gueulait
une rombière pendant qu'à Saint Etienne un poteau anar me racontait que
la grande question de la campagne était l'agrandissement du stade
Geoffroy Guichard ! Voyez ça. Et allez les Verts qui ont élu celui
qu'on appelait : « Couille molle ! » Un joli blaze ma foi. Le sud ouest
c'est pas mal non plus dans le genre guerre des gauches ; il y a les
motivés contre ceuses qui sont qui vraiment à gauche contre les
gauchistes, les vrais. Cette macédoine aurait pu ramasser une belle
mise si elle savait coincher dés le départ. Alors aussi bêtes que les
moutons des commerçants que Panurge envoie à la baille en leur
promettant des cieux plus cléments, tout les toulousains se retrouvent
avec un gonze qui va leur changer la vie aussi vite qu'un escargot qui
remonte la Garonne à la rame.
Moi, comme une nouille je suis allé voter pour mon beauf qui lui aussi
pris une veste, tout seul, comme un grand. On créche dans un bled où
rien ne change malgré l'Indo, la peste bubonique et même le choléra ;
toujours les mêmes familles régnent sur le pov monde.L'aurait du
promette que tout allait changer, comme ça il aurait perdu, mais en
beauté !
CG Sud Plage. (rédacteur à CQFD et Silence)