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lu sur rsf : " Reporters sans frontières s’inquiète d’amendements au code pénal proposés par le gouvernement singapourien qui visent à accroître l’autocensure sur le Réseau et donnent aux autorités les moyens de poursuivre les blogueurs vivant à l’étranger. L’organisation dénonce par ailleurs la procédure judiciaire intentée contre Yap Keng Ho, accusé entre autres de diffuser sur son blog la vidéo de l’une de ses interventions publiques.
"Ces nouvelles réglementations visent à imposer aux internautes les mêmes règles qu’aux journalistes. Lorsqu’on connaît le manque d’indépendance de la presse singapourienne, cela n’est pas une bonne nouvelle. Le gouvernement réagit de manière répressive au développement de la blogosphère locale, qui a introduit dans la Cité-Etat un pluralisme d’opinions jusqu’alors inconnu. Il envoie par ailleurs un message aux nombreux Singapouriens qui vivent à l’étranger, notamment les étudiants, leur rappelant qu’eux aussi ont l’obligation de s’autocensurer lorsqu’ils parlent de leur pays ", a déclaré Reporters sans frontières.
Les amendements touchant à Internet s’inscrivent dans le cadre d’un profond remaniement du code pénal, sur proposition du gouvernement, qui devrait être examiné par le Parlement début 2007. Selon SEAPA (South-East Asian Press Alliance), ces nouvelles réglementations visent surtout à contrôler les contenus circulant sur Internet. Les blogueurs qui diffuseront des propos allant à l’encontre de l’"harmonie religieuse" ou des textes "diffamatoires" seront ainsi passibles de fortes amendes et même de peines de prison. "Il s’agit de punir ceux qui perturbent l’harmonie raciale et religieuse qui règne dans la société ", a affirmé le gouvernement.
Ces amendements au code pénal interviennent après plusieurs affaires impliquant des blogueurs singapouriens. Par exemple, en avril 2005, Jiahao Chen, un étudiant qui finissait ses études aux Etats-Unis, avait été contraint de fermer son site. Il était accusé de diffamation parce qu’il avait critiqué le système de bourses universitaires géré par l’agence gouvernementale A*STAR (voir : http://www.rsf.org/article.php3 ?id_article=1348). Selon SEAPA, les changements réglementaires proposés par les autorités affecteraient les internautes qui publient des informations à partir de l’étranger, ce qui semble répondre directement au type de problème posé par le jeune blogueur.
Membre du Parti démocratique singapourien (Singapore Democratic Party - SDP), Yap Keng Ho est accusé de s’être exprimé en public sans autorisation. Après son interrogatoire, le 6 novembre 2006, un juge a sommé le blogueur de retirer de sa publication (http://uncleyap-news.blogspot.com) tous les documents relatifs à l’une de ses interventions publiques. Son blog reste accessible et la vidéo est toujours en ligne, mais il devrait être jugé prochainement. A Singapour, aucun regroupement de plus de 4 personnes n’est autorisé sans l’accord de la police. Selon SEAPA, l’un des amendement au code pénal proposé par le gouvernement réduirait d’ailleurs encore ce "droit de rassemblement".Singapour13.11.2006
Dangereuses réglementations concernant internet, un blogueur poursuivi en justice
Reporters sans frontières s’inquiète d’amendements au code pénal proposés par le gouvernement singapourien qui visent à accroître l’autocensure sur le Réseau et donnent aux autorités les moyens de poursuivre les blogueurs vivant à l’étranger. L’organisation dénonce par ailleurs la procédure judiciaire intentée contre Yap Keng Ho, accusé entre autres de diffuser sur son blog la vidéo de l’une de ses interventions publiques.
"Ces nouvelles réglementations visent à imposer aux internautes les mêmes règles qu’aux journalistes. Lorsqu’on connaît le manque d’indépendance de la presse singapourienne, cela n’est pas une bonne nouvelle. Le gouvernement réagit de manière répressive au développement de la blogosphère locale, qui a introduit dans la Cité-Etat un pluralisme d’opinions jusqu’alors inconnu. Il envoie par ailleurs un message aux nombreux Singapouriens qui vivent à l’étranger, notamment les étudiants, leur rappelant qu’eux aussi ont l’obligation de s’autocensurer lorsqu’ils parlent de leur pays ", a déclaré Reporters sans frontières.
Les amendements touchant à Internet s’inscrivent dans le cadre d’un profond remaniement du code pénal, sur proposition du gouvernement, qui devrait être examiné par le Parlement début 2007. Selon SEAPA (South-East Asian Press Alliance), ces nouvelles réglementations visent surtout à contrôler les contenus circulant sur Internet. Les blogueurs qui diffuseront des propos allant à l’encontre de l’"harmonie religieuse" ou des textes "diffamatoires" seront ainsi passibles de fortes amendes et même de peines de prison. "Il s’agit de punir ceux qui perturbent l’harmonie raciale et religieuse qui règne dans la société ", a affirmé le gouvernement.
Ces amendements au code pénal interviennent après plusieurs affaires impliquant des blogueurs singapouriens. Par exemple, en avril 2005, Jiahao Chen, un étudiant qui finissait ses études aux Etats-Unis, avait été contraint de fermer son site. Il était accusé de diffamation parce qu’il avait critiqué le système de bourses universitaires géré par l’agence gouvernementale A*STAR (voir : http://www.rsf.org/article.php3 ?id_article=1348). Selon SEAPA, les changements réglementaires proposés par les autorités affecteraient les internautes qui publient des informations à partir de l’étranger, ce qui semble répondre directement au type de problème posé par le jeune blogueur.
Membre du Parti démocratique singapourien (Singapore Democratic Party - SDP), Yap Keng Ho est accusé de s’être exprimé en public sans autorisation. Après son interrogatoire, le 6 novembre 2006, un juge a sommé le blogueur de retirer de sa publication (http://uncleyap-news.blogspot.com) tous les documents relatifs à l’une de ses interventions publiques. Son blog reste accessible et la vidéo est toujours en ligne, mais il devrait être jugé prochainement. A Singapour, aucun regroupement de plus de 4 personnes n’est autorisé sans l’accord de la police. Selon SEAPA, l’un des amendement au code pénal proposé par le gouvernement réduirait d’ailleurs encore ce "droit de rassemblement".