--> Les accusations de la police sont souvent faibles, une fois les manifestants devant la justice.
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Libération : "La préfecture de police a fait ses comptes. Les manifestations parisiennes anti-CPE ont donné lieu à 2 143 interpellations, 1 478 contrôles et vérifications d'identité et 547 gardes à vue. «On a lancé le filet, et le parquet a tout entériné», dénonce Me Irène Terrel, avocate de manifestants. «Les dossiers sont souvent vides, approuve Me Dominique Noguères. Avec beaucoup d'accusations de violences ou de jets en direction des policiers. Et peu de dégradations.» Les tribunaux n'ont pas suivi systématiquement les réquisitions. A Paris, sur 85 comparutions immédiates, on recensait jeudi 32 peines de prison ferme. Tandis que les principales organisations étudiantes et lycéennes appellent à l'amnistie, les collectifs antirépression se préparent désormais aux comparutions ultérieures (1) : 128 sont attendues dans la capitale. La machine policière s'est emballée. Pressés de faire «du chiffre», les policiers n'ont pas fait dans le détail. Lors de la dernière manif de la place d'Italie, des flics en civil de la Brigade de répression du banditisme (BRB) ont même été appelés en renfort pour mieux «cibler» les arrestations. Revue de détail.
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