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Lu sur Hacktivist news service : "Alors que le gouvernement fait passer en force le CPE avec la procédure du 49-3 et que le CNE est déjà en application depuis fin août, la mobilisation étudiante et lycéenne prend de l’ampleur. De nombreux lycées et universités sont en grève et parfois même bloqués y compris sur Toulouse, mais les étudiants et les lycéens n’obtiendront pas le retrait de ces lois seuls. Or cette attaque touche tous les travailleurs car elle remet en cause le droit du travail et vise à saper le CDI.
C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des travailleurs/euses à entrer dans la lutte et à se mettre en grève dès le 7 mars.
Sous prétexte de lutter contre le chômage et la précarité, Villepin propose le CPE, extension du CNE aux travailleuses/eurs de moins de 26 ans et à l’ensemble des entreprises.
Ces contrats allongent la période d’essai à deux ans, durant lesquels, sans motif aucun, l’employeur pourra licencier : comment alors défendre ses droits, faire appliquer le code du travail, ou même se syndiquer ? De plus, l’employeur/euse sera exonéré/e de cotisations sociales, ce qui creusera encore plus le trou de la sécu. C’est toujours la même politique qui favorise le patronat, sous prétexte de l’inciter à créer des emplois.
Villepin présente ainsi ses contrats comme « les plus stables et les plus sociaux qu’il était possible de réaliser » alors qu’il ne nous propose que toujours plus d’exploitation et de misère. En effet, dans la pratique, pourquoi un patron prolongerait un CNE/CPE au delà de sa période d’essai, sachant qu’il peut reprendre la même personne au bout de trois mois, ou même une autre immédiatement ?
Le patronat a déjà à sa disposition tout un arsenal de contrats précaires dont il use abusivement : CDD, Intérim, contrat de professionnalisation, stages.... Le CNE/CPE s’inscrit dans la stricte continuité de ces attaques.
Les étudiant-e-s, outre les 50% obligés de travailler pour payer leurs études, n’ont pas attendu le CPE pour connaître la précarité et l’exploitation, notamment via les stages qui fournissent aux employeurs une main d’oeuvre gratuite et corvéable à merci. Non seulement ces mesures constituent une régression pour tous les travailleurs/euses, mais c’est loin d’être une solution pour combattre le chômage.
La répression est en train de s’abattre sur le mouvement lycéen et étudiant : arrestations violentes, comparutions immédiates, faux témoignages de la police, condamnations arbitraires de militants syndicaux (comme à Toulouse les 09/02 et 10/02 sur un militant du Mirail, à Rennes, à Grenoble, Marseille...)
Il est grand temps de donner un coup d’arrêt à la politique de casse menée par ce patronat arrogant et ses laquais. Ce n’est que par la grève et la mobilisation des étudiant-e-s et des salarié-e-s, que l’on pourra instaurer un véritable rapport de force. C’est pour cela que la lutte doit s’inscrire dans la durée.
Face à ces attaques qui touchent tous les travailleurs/euses, actifs/ves, ou futur-e-s, nous ne pouvons pas laisser les étudiant-e-s et les lycéen-ne-s isolé-e-s. Il faut organiser dès maintenant la convergence des luttes et l’élargissement du mouvement lors des manifestations à venir : la journée de grève interprofessionnelle du 7 Mars, mais aussi des actions des jours prochains.
TOUS EN GREVE DES LE 7 MARS POUR L’ABROGATION DES CPE/CNE
L’Assemblée Générale des Etudiant-e-s du Mirail en Lutte
Premiers signataires : CGT éducation ; SUD éducation 31 ; SUD collectivité territoriale 31