Lu sur
A-infos : "Après le succès incontestable des manifestations des 16 et 18 mars, la CNT-FTE appelle l’ensemble des personnels de l’Education Nationale à poursuivre et intensifier la mobilisation contre le CPE, le CNE et la loi sur l’égalité des chances. Notre fédération a déposé, comme chaque semaine depuis le 07/02, des préavis de grève couvrant les personnels de la maternelle à l’université.
Nous sommes totalement solidaires des étudiants qui bloquent ou occupent
les universités, des personnels de celles-ci qui sont en grève
reconductible depuis plusieurs semaines tout comme des personnels du
secondaire qui débrayent en soutien avec les actions de leurs élèves. En
dehors de la lutte anti-CPE, les problèmes engendrés par 4 années de
démolition systématique du service public d’éducation ressurgissent, les
occupations d’établissements scolaires à travers la France l’illustrent
bien. Ce combat est le même : fédérons nos luttes !
Malgré cette montée en puissance de la protestation, le gouvernement reste
sourd, persiste dans son intransigeance et cherche par tous les moyens à
attiser les tensions; les arrestations arbitraires et violentes en sont la
preuve. Par son mépris et ses provocations, le gouvernement est le seul
responsable des violences. Cela n’entame en rien notre résolution et nous
réaffirmons : pas de retrait, pas de paix !
Ainsi nous appelons l’ensemble des personnels à être en grève le jeudi 23
mars et à rejoindre les manifestations prévues ce jour-là, à l’appel de la
coordination nationale des universités en lutte ainsi que par les
syndicalistes de GDF en opposition à la privatisation.
Il est nécessaire de faire monter la pression en préparation de la journée
de grève générale du 28 mars, auquel évidement la CNT FTE s’associe. Comme
en 2003, (re)forgeons nos outils de lutte (comité de grève, collectifs,
AGs démocratiques) afin de décider la reconduction de la grève partout où
cela sera possible dans les prochains jours.
Le 28/03 doit être le point de départ d’un vaste mouvement de grève
faisant échec à la démolition, par ce gouvernement, de notre cadre de
travail et de nos vies ! La casse sociale mérite bien une grève générale,
organisons-là !
Le secrétariat fédéral de la CNT-FTE.
Lyon, le 20 mars