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La liste des 43 membres du Conseil d' administration du parc national de la Guyane est parue le 17 avril sur le site de www.blada.com, en page Jodla du 17. Liste scandaleuse, car il n' y a que 3 indiens sur 43 membres. (on peut ajouter aussi le maire de Camopi, l' Indien Teko Joseph Chanel). Révoltant, car ce parc a été créé sur le territoire des Amérindiens Wayana, Wayampi et Teko. Il n' y a aucun représentants des organisations politiques amérindiennes comme "Villages de Guyane" et fédération "FOAG", alors que les chefs de l' ethnie issue de la colonisation, les créoles, sont en force : 17 représentants. Les Créoles dominent le Conseil Général et le Conseil Régional, et sont traditionnellement habités par des préjugés racistes au détriment de tous les habitants de la forêt, qu' ils soient issus des Peuples Autochtones (les Amérindiens), ou issus des révoltes contre l' esclavage , les Noirs-Marrons. On remarque aussi la présence des associations de protection de la nature, mais rien en ce qui concerne les ONG de défense des Peuples Autochtones, telles Survival International, ou ICRA International, ou l' association "Solidarité Guyane". Il y a 5 scientifiques spécialistes des plantes et des animaux amazoniens, mais zéro scientifique pour ce qui concernent les peuples amazoniens = zero ethnologue !
Par contre l' ennemi acharné des Indiens est là : l' homme d' affaire Alain HERMES, PDG de Takari Tour, qui rêve depuis des années de se faire plein d' argent en exploitant l' attrait touristique que représente le spectacle exotique des "derniers indiens sauvages". Il peste contre l' arrêté préfectoral de 1970 qui interdit l' ethnotourisme dans tout le tiers sud de la Guyane, car pour lui, les seins nus des amérindiennes sont un excellent créneau porteur qu'il faut exploiter. Il veut donc profiter de la création de ce parc national pour réouvrir des ZOOS HUMAINS comme du temps des colonies. Car il semble que la création de ce parc fragilise le réglement de 1970. On pourra à nouveau autoriser le tourisme partout, même si le texte de ce parc insiste sur la nécessité de respecter les souhaits des amérindiens qui ont exprimé leur volonté de ne pas être envahi de touristes. Si personne ne réagit, si aucun touriste se fait tuer pour avoir osé franchir la limite instituée en 1970, on peut craindre le pire, comme chez les Papous livrés au voyeurisme des touristes. On lira à ce sujet sur Internet de Franck Michel=Voyage en terre papoue ou le tourisme voyeur à son comble=http://www.deroutes.com/papous.htm
Revendications des derniers colonisés de l'Etat français sur le site www.solidarite-guyane.org