Lu sur
Le laboratoire : ""Il n’y aura pas eu de deuxième soir d’insurrection à Athènes, de nombreuses petites manifestations ont eu lieu dans la plupart des villes, des attaques de banques, des occupations d’hôtels de ville, des procès en accéléré (on dénombre 70 arrestations au total), mais la capitale connaîtra la terreur répressive : les migrants coursés dans les rues par les flics un peu partout, des arrestations sans aucun prétexte, des perquisitions, un quadrillage sévère autour d’Exarchia avec des coups de tension (un bâtiment a cramé sur la bordure pour les tenir en respect). La moindre tentative de rassemblement a donné lieu à des arrestations, tandis que la ville « panse ses plaies » comme aime à dire la démocratie bourgeoise : des bâtiments fumaient encore en journée, avec plusieurs brigades de pompiers qui parvenaient enfin à maîtriser le « sinistre », et c’est le recyclage des traces de combat. Quelques graffitis anarchistes révolutionnaires effacés, les ruines de bâtiments incendiés déblayés et protégés par les flics, les banques défoncées protégées également avec la construction de nouvelles palissades en tôle pour les bâtiments définitivement détruits (banques essentiellement), les entassements de matériaux de barricades et des bouts de marbre-pavés dans des bennes, etc.
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