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lu sur infoblog.samizdat : " Reporters sans frontières est préoccupée par les mesures d’intimidation dont fait l’objet Huang Qi. Le cyberdissident est de nouveau dans la ligne de mire des autorités pour avoir publié sur son site, www.64tianwang.com, en juin 2006, des commentaires et des photographies d’une manifestation d’ouvriers de l’entreprise Nanguang à Chengdu (sud-suest de la Chine). Le bureau des affaires commerciales de la ville a publié un tract de propagande accusant Huang Qi d’être impliqué dans l’organisation de ce mouvement social.
« Huang Qi a déjà purgé une peine de cinq ans de prison, entre 2001 et 2006, pour ses articles publiés en ligne. Il n’est en aucun cas l’organisateur des rassemblements ouvriers, il en rend seulement compte sur son site. Nous demandons aux autorités chinoises de cesser ce harcèlement », a déclaré l’organisation.
Les autorités accusent Huang Qi de diriger et de soutenir illégalement les ouvriers retraités de l’entreprise Nanguang, qui se rassemblent régulièrement pour exiger du gouvernement le paiement de leur retraite. « Je suis un défenseur des droits de l’homme et les ouvriers de Nanguang méritent que je parle d’eux sur mon site”, a déclaré le cyberdissident.
Par ailleurs, les responsables du bureau des affaires commerciales dénoncent dans leur tract les liens supposés des ouvriers de Nanguang avec des organisations étrangères et des journalistes de Radio Free Asia, basée aux Etats-Unis. Les ouvriers sont montrés du doigt par les autorités et désignés comme des militants anticommunistes. Ils travaillent sous la menace constante d’une arrestation.
Créateur du site Internet www.64tianwang.com, Huang Qi avait été inculpé, en janvier 2001, de « subversion » et « incitation au renversement du pouvoir de l’Etat”. La justice lui reprochait d’avoir laissé publier sur son site, hébergé aux Etats-Unis suite à une première interdiction en Chine, des articles sur le massacre de la place Tiananmen en juin 1989. Il avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement en mai 2003. Libéré, le 4 juin 2006, il avait déclaré avoir subi des mauvais traitements en prison.
Reporters sans frontières lui a décerné en 2004 son prix Cyberliberté.