Lu sur
Indymédia Paris : "Il est reproché à Christophe, opérateur-projectionniste salarié par le groupe Rytmann, de n'être pas venu travailler un jour où... il était malade. Mais, Christophe a prévenu sa direction dès qu'il a pu ; il est allé voir un médecin dès le lendemain qui lui a signifié un arrêt de travail de 3 jours.
Et le prétexte de la maladie ne trompe pas grand monde. La réalité, c'est que Christophe n'aurait jamais dû soutenir des collègues confrontés à la direction autoritaire du groupe Rytmann, ni clamer haut et fort son appartenance à un syndicat. Il s'est également « permis » de poser quelques questions gênantes par l'intermédiaire du délégué du personnel au comité d'entreprise de la société. Il fallait s'en débarrasser : on le licencie ! ! !
SOLIDARITE AVEC CHRISTOPHE ! ENSEMBLE, EXIGEONS SA REINTEGRATION !
Le scénario de cette comédie dramatique n'est malheureusement pas unique : si le cinéma est là pour nous faire rêver, les conditions de travail des salariés des salles de cinéma peuvent vite devenir cauchemardesques. Salaires bas ou employabilité selon les désirs de la direction, les salariés du cinéma subissent de fortes pressions. Christophe n'est pas le premier travailleur de l'exploitation cinématographique à faire les frais de son opposition aux entorses régulières aux conventions collectives pratiquées par les patrons de cinéma ; pour sa part, Christophe a juste essayé de faire appliquer le droit du travail. Et pour ça, il a été viré.
« Ceux qui méprisent, ceux qui écrasent, ceux qui diminuent, ceux qui exploitent, ceux qui rentabilisent, qui restructurent, ceux qui maternalisent, ceux qui précarisent, qui CDDisent, ceux qui licencient, tout ceux là régnaient fièrement sur Rytmann »
Un coup porté contre un seul est un coup porté contre tous !