Lu sur
la pompe à phynance : "S’il était besoin de le préciser, autant prendre le temps de le dire très explicitement : s’occuper à entrer dans le détail de ses mécanismes n’est pas faire de la finance une entité complètement autonome, coupée de tout et capable d’une vie propre sans contact aucun avec le reste de l’économie. Mais n’a-t-on pas soutenu que la finance a une capacité d’expansion radicalement autocentrée, qu’elle développe ses produits et ses marchés à l’abri d’indigents alibis de « service à l’économie réelle », avec pour seule finalité la croissance du pur jeu spéculatif, et les ordres de grandeurs respectifs des sphères réelle et financière ne témoignent-ils pas éloquemment de cette déconnexion ?! Alors « autonome » ou « pas autonome » ? – il va falloir choisir ! Sinon Marx lui-même, ses continuateurs en tout cas, avaient jadis forgé, à propos d’un autre problème, le concept d’« autonomie relative ». Contrairement à ce qu’on pourrait être tenté de croire, l’idée d’autonomie relative offre plus qu’une simple résolution verbale – consistant à se défaire d’une contradiction en rassemblant en une seule expression les deux mots contradictoires… Mais pour que la synthèse soit davantage qu’un jeu de mots, il est vrai qu’il faut lui ajouter quelques explications.
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