Lu sur
CQFD : "La sentence est tombée, le 29 juin, contre le
Centre social autogéré (Crea)
de Toulouse : le tribunal administratif laisse un délai d’un mois avant
d’expulser la quarantaine de personnes, dont dix familles et quinze
enfants, qui habitent cet immeuble de l’allée des Demoiselles, un centre
de l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA)
laissé à l’abandon depuis plusieurs années. Le fait que cet organisme
soit considéré, par ses liens étroits avec les ministères et Pôle
emploi, comme partie prenante du service public n’y aura rien fait : ni
l’activité des occupants, dont le relogement de personnes à la rue, ni
l’interpellation des élus concernés n’auront joué en faveur des
squateurs. Il faut dire que ces derniers ont l’outrecuidance de pallier
les carences de l’État dans le domaine de l’hébergement social en – quel
toupet ! – s’auto-organisant.
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