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Regardez sur la vidéo (vers la fin) comment les flics font tomber le journaliste alors qu'il est évident qu'il s'agit d'un journaliste et pas d'un manifestant.
C'est un petit film documentaire d'une minute à peine, qu'on peut trouve facilement sur Internet (1). On y voit des policiers arracher par-derrière l caméra d'un journaliste de France 3, en marge d'une manifestation d'intermittents lors du Festival 2004, avant de le projeter au sol d'un balayage arrière et de le frapper à coups de pied. Scène brève et violente où tout le monde peut distinguer sans peine les policiers auteurs de violences. Tout le monde, sauf la justice. Pour une fois, Libération donne un compte-rendu à peu près fidèle des faits. http://www.liberation.fr/culture/254301.FR.php [i]La justice oublie tout Après des violences policières avérées lors d'une manifestation d'intermittents au Festival de 2004, les plaintes n'ont pas abouti. Par Michel HENRY Libération : jeudi 17 mai 2007
« Trois ans de justice escargot pour le tabassage rapide d'un journaliste », résume, amer, Gwenaël Rihet, qui s'en est sorti avec quatre points de suture à la tête et des hématomes. Sa plainte avec constitution de partie civile n'a pas prospéré. La juge d'instruction du tribunal de grande instance (TGI) de Grasse est en passe de clôturer le dossier, sans qu'aucun policier ne soit poursuivi.
Civil. Le même traitement judiciaire a été infligé à un manifestant blessé ce même 15 mai 2004. A la sortie de l'occupation illégale du cinéma le Star, Tomaso De Giorgi a été poussé sur le capot d'une voiture de police par un civil qui tentait de l'interpeller. Bilan : le nez cassé. Le policier incriminé a été renvoyé devant le TGI de Grasse, le 16 novembre 2005, pour « violence par une personne dépositaire de l'autorité publique ». Mais il a été relaxé.
Dans l'article de Michel Henry, il est rappelé que dès le lendemain, le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, trouvait les incidents « très regrettables » et « choquants » tandis que le préfet des Alpes-Maritimes, Pierre Breuil, présentait « [ses] excuses, notamment aux journalistes », indiquant : « Votre confrère de France 3 a été blessé dans des conditions inacceptables. Dès demain, j'engagerai des poursuites disciplinaires contre les auteurs, que je connais. Les deux policiers seront punis. »
Autre bizarrerie pointée par le journaliste de Libération : un CD contenant les images enregistrées par la vidéosurveillance de la ville de Cannes ce soir- là a été égaré. L'IGPN (inspection générale de la police nationale, chargée de l'enquête) l'a envoyé par la poste, « ce n'est pas un mode de transmission normal », déplore le procureur, et le juge d'instruction ne l'a pas reçu. Il reste aux magistrats une solution pour ouvrir les yeux : le petit film sur Internet. www.dailymotion.com/gwencannes