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Commentaires :
clown |
Préférer s'organiser avec des trotskistes qu'avec des anarchistes individualistes (mais l'auteur met beaucoup de choses derrière ce qu'il appelle l'individualisme), ça a le mérite d'être clair...trop clair peut-être..
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Langard 02-10-09
à 16:36 |
Re:L'auteur ne dit pas qu'il préfère s'organiser avec des trotskistes mais souligne des possibilité de dialogues sur le plan intellectuel avec certains d'entre eux. Par ailleurs difficile de s'organiser avec des individualistes... presque par définition. Il dit aussi qu'au-delà de s'organiser il peut mener des actions avec les uns ou les autres. Répondre à ce commentaire
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revolte 02-10-09
à 18:09 |
Re:On nous resort une fois de plus la fumeuse unité des libertaires(et au dela)
pour quelles reelles interets et pour qui? Bref les perspectives electoralistes,le confusionisme et autres miroirs aux alouettes tres peu pour nous. L'anarchisme ne saurait etre un fourre tout. A bon entendeur! Répondre à ce commentaire
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clown 02-10-09
à 19:08 |
Re:Si pour vous les individualistes sont justes incapables de s'organiser, cela en dit long sur ce que vous pensez d'eux, et sur la façon dont vous pensez pouvoir "zapper" la question individuelle en deux temps-trois mouvements...
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zora-mr 04-10-09
à 18:33 |
L’absence d’unité signe un échec des anarchismesBon article qui s’interroge sur des questions de fond. Pourquoi n’y a-t-il pas d’avantage d’unité, est-ce possible, est-ce souhaitable ? Des questions que je trouve majeures, et qui ne sont hélas pas assez réfléchies. Je dirais déjà que les anarchistes (au sens large ici) font les mêmes critiques de nos systèmes existants (capitalisme-Etat…), partagent le même rejet de ce mode de fonctionnement (propriété-salariat-dominations…). Il peut y avoir des analyses plus ou moins fouillées, un rejet plutôt viscéral ou très argumenté, etc., mais en gros il y a un fond commun fort. Les divergences peuvent commencer sur la question des origines et du pourquoi du système monstrueux qu’on a tous les yeux. Certains vont parler de la responsabilité de puissants qui se seraient accaparés petit à petit le gâteau par la force et la ruse, d’autres d’un processus historique inéluctable, d’autres de la « déviance » d’un trop grand nombre d’humains (lâcheté, égoïsme, esprit de domination-appropriation-compétition), d’autres encore d’une perte de contact avec la vie simple dans la nature environnante, ou de ce système éducatif dévoyé qui impose la reproduction du système de pensée dominant contre la bonté « naturelle » des humains….etc. Et là ça peut déjà coincer, car si on n’a pas la même idée sur les causes des problèmes, on risque de ne pas avoir les mêmes « remèdes » : émeutes spontanées, éducation, participation ou pas aux mouvements réformistes…etc. Ensuite, ça devient plus compliqué et délicat quand il s’agit d’évoquer une autre société, une façon collective de vivre qui ne reproduise pas ce qu’on dénonce dans nos « sociétés » (guillemets, car le mot n’est pas approprié à un truc aussi barbare) actuelles. On va parler d’une vie ensemble sans Etat, sans classes, sans patrons ni salariat, sans racisme, sans sexisme, sans genres, sans domination de la nature et des animaux, sans propriété, sans bourrages de crânes….etc. Avec des idées de partage, d’égalité et liberté, de démocratie directe…etc. Ok, très bien, ça donne de bonnes pistes, mais visiblement ça ne suffit pas pour construire un mouvement, une unité, une action commune vers ces objectifs partagés. Au-delà des problèmes de conflits d’égos, on trouve les divergences de théories et de pratiques. Et plus encore, cette volonté d’unité existe peu, et même on s’en méfie ou la rejette carrément. Et s’il n’y a pas cette volonté forte, impossible bien sûr de dépasser les conflits d’égos et les divergences pour avancer unis et solidaires ?! Pourquoi cette volonté d’unité n’existe pas, n’est pas une préoccupation majeure et permanente ? Pour plusieurs raisons : -peur des autres en général -peur de tout embrigadement dans des structures collectives risquant de briser les individualités et les libertés -conviction qu’il vaut mieux une multitude de groupes éclatés et mouvants qu’un gros machin ingérable -conviction que « son » courant de pensée est le meilleur (au moins pour un certain nombre) et qu’on ne va pas se mélanger-diluer avec d’autres Evidemment, il ne faudrait pas viser une sorte d’unité qui serait totalitaire, dictatoriale, où il s’agirait de tout raboter pour faire rentrer tout le monde dans le même moule ! Seulement, il faudrait être réaliste et logique : comment peut-on prétendre désirer et préparer une autre société, une société de type libertaire, si on est aujourd’hui incapable de s’unir pour cet objectif !? Une société d’émancipation, d’égalité, de fraternité, etc. si elle se développe un jour, devra bien se construire avec des tas de libertaires différents qui devront coexister et collaborer activement, alors il faudrait déjà pouvoir s’entendre, dépasser les conflits stupides et les divergences pour un mouvement unitaire maintenant. (et qu’on envisage plusieurs variantes de sociétés libertaires coexistantes ou pas ne change rien). L’unité devrait donc être vue comme la base et les prémisses de cette
autre société, il est donc essentiel d’y parvenir. Tant qu’elle n’existera pas, on devra constater que l’anarchisme (les
anarchismes) est dans une impasse, un échec complet. Alors, pour sortir de ce blocage, ce serait à chacun-e d’y mettre du sien, d’approfondir ses idées pour peut-être voir qu’elles ne sont pas si loin de celles des autres, que les différents courants ne sont peut-être que des facettes, toutes utiles, d’un grand mouvement d’ensemble. Ce serait à chacun-e de penser d’abord à l’idée de commencer à construire autre chose, par le biais, entre autre, de cette unité, plutôt que juste résister, s’affirmer ou s’enfermer dans des idées qui ne prennent pas en compte toutes les facettes du réel. Peut-être davantage désirer un autre monde que se désirer autre dans ce monde. Et si on ne peut pas trouver un fond commun, un projet commun, une dynamique, permettant une unité, c’est alors qu’il manque quelque chose à l’anarchisme… Ou c’est que les humains sont intrinsèquement foutus, incapables de faire autre chose, ce que je ne pense pas.
Les anarchismes sont en échec, alors il faudrait commencer à chercher plus loin, plus large et plus profond, l’unité pourrait devenir possible, et alors l’anarchisme se remettra en marche en lieu de piétiner sur place.
Les anarchismes sont en échec, alors il faudrait commencer à chercher plus loin, plus large et plus profond, l’unité pourrait devenir possible, et alors l’anarchisme se remettra en marche en lieu de piétiner sur place. Répondre à ce commentaire
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Gorban 11-10-09
à 01:35 |
tres bon article que j'ai deja lu dans la revue. je tiens juste à faire une remarque : derrière l'unité il y a une constatation majeure ; quel est le poids et l'influence de l'intervention anarchiste dans la société. A partir de l'objectif de changement radical de société ( mais est ce vraiment la volonté de tous ceux qui se disent anarchistes ? ) comment voulons nous être entendu de la société alors que nous sommes incapable de nous unir. Unité ne veut pas dire une seule organisation, à mon sens ; par contre nous avons un outil que nous prônons pour la société future : c'est le fédéralisme. Comment voulez-vous que nos propositions soient prises au sérieux alors même que nous sommes incapable d'appliquer à nous même le principe du fédéralisme par exemple. Ce n'est pas la société qui n'est pas mûre, ce sont les anarchistes qui ne sont pas mûrs. Montrons que nous appliquons nos principes et ensuite , peut être pourrons nous influencer la société. Répondre à ce commentaire
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eve196809 11-10-09
à 12:56 |
OK avec l'articleJe suis adhérent à la CNT-vignolles, je suis abonné à la revue de l'OCL, je fréquente pleinde totos tres différents...etc Je fais le meme constat. L'unité organisationelle-institutionelle, pour ce que je ressens, n'est pas pour demain. Et je m'en fiche. En revanche, les cassages de sucre sur le dos des voisins (en privé) me gonflent vraiment. Serions nous encore dans la période post-68 ? Avec de forts mouvements pour nous lacérer ainsi ? Le fascime est sur le trône, avec un petit gout mafieux en prime. On a vu l'an dernier, lors de l'affaire Tarnac, un concert de communiqués. Pourquoi? Les gens de Tarnac n'appartenaient à aucune orga. Serait-ce le terme "anarcho-autonome d'ultra gauche" qui a géné ? Se sont-ils sentis visés MALGRE des divergences ? On ne peut nier une certaine cousinerie. Bien sur l'article de l'OCL dit vrai : les incantations ne suffisent pas. Les divergences existent. Mais il me semble malgré tout que l'affirmation des principes peut aller de pair avec la discussion de stratégies. Informelles ou publiques; auquel cas on pourrait avoir des discussions entre gens mandatés pour le faire. Sans décision aucune (qui impliquerait la fusion crainte à juste titre par les uns et les autres). Je propose qu'on réfléchisse aussi à une organe dédié aux débats avec mise au point d'une grosse charte publique sur les modalités de ces échanges. Son intéret serait de rechercher ensemble un mode decommunication qui soit du point devue extérieur "unitaire" (il faut créer une dynamique, mobiliser ensemble) mais qui soit multivoque dans SES formulations, en spécifiant bien qui dit quoi. Répondre à ce commentaire
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eve196809 11-10-09
à 13:04 |
Un peu de sérénitéNaviguer entre la peur et la mièvrerie semble être un prérequis qu'on peut proposer. Répondre à ce commentaire
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Satyre 17-10-09
à 09:04 |
sur l'anarchisme et les anarchistesLa trop grande foi en l'Homme (avec un grand H) voila quel est selon moi la pierre d'achoppement de l'anarchisme, car compter sur la seule transmission d'un rationalisme scientifique, éducatif et culturelle pour faire naître ou re-naître une société qui soit en phase avec l'ensemble du vivant est selon moi la pire des superstitions dépassant de loin l'obscurantisme de nombreuses autres religions, mais aussi une contradiction totale entre le but à atteindre (l'émancipation de toute forme de compétition et d'autorité humaine), et les moyens utilisés qui finalement se trouvent êtres les mêmes que ceux qu'utilisent les structures de pouvoir pour nous asservir et dont l'existence à réclamé préalablement et historiquement la mise en place d'une société technicienne et impérialiste dont les conquétes ont capitalisé ce qu'aujourd'hui nous nommons la culture d'ou découle notre propre éducation sociale ou littéraire. Ne pas vouloir prendre acte de ce constat historique serait finalement reconnaître "les bienfaits" historiques de l'impérialisme lui même dans la mise en place d'une société dite "anarchiste". certains philosophes du siècle des lumières prétendaient que l'homme est pure et que finalement c'est la société qui pervertit l'homme.. soit, mais qui à crée la société et bati les premiers empires ? si ce n'est l'Homme lui même ! sur ce point ont ne peut accuser les autres animaux non humains qui n'ont rien à voir dans l'histoire si ce n'est en tant que premières victimes et esclaves de "Babylone la grande". certes la société contribue à pervertir l'homme en exploitant ses pires penchants, mais celle ci est aussi et avant tout le résultat de l'orgueil humain et des peurs ancéstrales qui y sont associés, dont celle de la mort et du défi technique et architecturale permanent qui y est associé. La mort qui n'est pas une fin en soit mais seulement une étape dans le renouvellement de la vie elle même, car rien ne meurt vraiment tout se transforme. Ainsi le but à atteindre n'est pas d'empêcher la mort elle même indispensable au renouvellement de la vie, mais de préserver l'essence poetique ou spirituelle de la vie même dans la mort, et donc d'orienter toute notre attention non pas sur la seule suppression de la compétition et de l'autorité prenants racines dans l'orgueil et les peurs humaines, mais sur la froide machine technicienne au service d'un pouvoir centralisateur dont la logique d'intemporalité détruit notre environnement pour s'y substituer tout en nous privant chaque jour un peu plus d'autonomie et donc de réel liberté. En effet il est à craindre que même les anarchistes puisse un jour regretter qu'il n'y ait plus le visage d'un prince à mettre sur la face d'un pouvoir se donnant aujourd'hui les moyens technologiques de se substituer au vivant sur une planéte épuisé et ou les êtres humains ne seront plus que des marchines bio-technologiques au service de ce même pouvoir les ayant totalement privés d'une nature généreuse facteur indispensable d'autonomie, pour devenir lui même autonome et intemporel. c'est pour cela que j'envisage l'anarchisme principalement comme un Moyen d'analyse critique et une Etape dans l'eveil de la conscience individuelle non soumise au concept alienant et anthropocentriste d'Humanité, mais absolument pas comme une fin en soit qui permettrait de relier à nouveau l'individu au vivant et à tout l'univers poëtique ou spirituelle qui y est associé, car aujourd'hui c'est bien de cela qu'il s'agit avant tout. Répondre à ce commentaire
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zora-mr 22-10-09
à 13:29 |
Re: organe de débats unitairesd'accord, avec :
"Je propose qu'on réfléchisse aussi à une organe dédié aux débats avec mise au point d'une grosse charte publique sur les modalités de ces échanges. Son intéret serait de rechercher ensemble un mode decommunication qui soit du point devue extérieur "unitaire" (il faut créer une dynamique, mobiliser ensemble) mais qui soit multivoque dans SES formulations, en spécifiant bien qui dit quoi."Ce serait un bon début, surtout s'il y a aussi l'objectif d'actions "unitaires", ou au moins regroupant plusieurs personnes ou groupes. Quels groupes et/ou personnes seraient alors prêtes à lancer ce projet ?... Répondre à ce commentaire
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à 12:50