Lu sur Ne var ne yok : "Il y a encore seulement deux mois, la presse occidentale et les politiciens occidentaux de tous bords ne s’arrêtaient plus de féliciter ces “gentils” kurdes pour leur courage face à l’Etat Islamique et leur bravoure dans ce combat asymétrique. Mais au milieu de l’été, à la fin du mois de juillet, le président-dictateur turc, Recep Erdoğan, soutien officieux de l’Etat Islamique jusqu’alors, a décidé de changer de stratégie face à la montée en puissance du mouvement d’émancipation sociale kurde en menant tout bonnement une guerre au “terrorisme kurde”. Et ce, évidemment, à la plus grande satisfaction de Daesh.
L’occident capitaliste, chrétien et démocrate, pour ne pas froisser son allié turc au sein de l’Otan, s’est réfugié depuis dans le silence complice qu’il maîtrise toujours si bien. Quasi pas un mot depuis le 20 juillet dernier sur la sale guerre coloniale que l’Etat turc a relancé au Kurdistan. Pas un commentaire sur les vagues d’arrestations qui ont ciblé dans toute la Turquie, des milliers de militants communistes kurdes ou turcs. Rien non plus sur les bombardements des combattants kurdes du Pkk qui combattaient les gangs fascistes de l’Etat Islamique. Ni sur les centaines de civils kurdes tués en deux mois par l’armée turque ou lors des lynchages organisés par les fascistes turcs.
Lire la suite ici