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Brésil : des Indiens isolés sortent de la forêt amazonienne
Un groupe de 89 Indiens isolés a soudainement fait irruption, la semaine dernière, dans une communauté indienne de l'Etat du Pará au Brésil.

Les Indiens avaient marché durant cinq jours dans la forêt, fuyant vraisemblablement les attaques de bûcherons ou de mineurs. La zone a été bouclée afin de protéger le groupe de maladies qui pourraient lui être fatales.

Le premier contact aurait été établi par deux hommes qui venaient demander de l’aide devant une maison et qui furent repérés par deux jeunes Indiens. Le reste du groupe est sorti de la forêt peu après et a installé son campement près du village où l’une des femmes a accouché.

Le groupe isolé, tout comme les membres de la communauté qu'ils ont approchés, sont des Indiens metyktire, un sous-groupe kayapó. Leurs premiers contacts avec les Brésiliens datent de 1950, mais le groupe qui vient d’apparaître avait alors choisi de rester isolé. Les Metyktire pensaient que les membres de ce groupe avaient tous disparu.

Après le choc de de ces extraordinaires retrouvailles avec des parents qu'ils n'avaient pas vu depuis 50 ans, le groupe a entamé avec émotion des chants et des danses. Leurs chants ont été enregistrés et diffusés par radio à d'autres communautés kayapó.

Un Kayapó a indiqué : "Leur langue est bien plus authentique que la nôtre. Quand je les ai entendus à la radio, je n'ai pas compris grand chose mais mon oncle les a bien mieux compris".

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd'hui : "Il y a plus d’une centaine de peuples indigènes isolés dans le monde aujourd'hui et beaucoup d'entre eux sont repoussés par ceux qui convoitent leurs territoires. Nous saurons certainement dans les prochaines semaines ce qui a poussé les Metyktire à établir ce contact".

Cliquez ici pour écouter ici un extrait des chants diffusés par radio (document de très basse qualité) :
http://www.survival-international.org/lib/audio/mp3/uncontacted_brazil.mp3


Pour plus d’informations
Magali Rubino  00 33 (0)1 42 41 44 10
magali@survivalfrance.org

--
Survival International (France)
45 rue du Faubourg du Temple
75010 Paris
00 33 (0)1 42 41 47 62

Survival aide les peuples indigènes à défendre leur vie, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir

http://www.survivalfrance.org
Ecrit par libertad, à 22:43 dans la rubrique "International".

Commentaires :

  Takpi
08-06-07
à 17:51

encore de l' espoir !

D' après Sydney Possuelo, il reste 47 groupes isolés en amazonie brésilienne, soit dans cet Etat, 65 % de la surface de cette forêt.

Mais ces groupes étaient 100 en 1980. Ils sont souvent encerclés, à la merci de pionniers qui préfèrent vite les exterminer avant que les autorités le sachent, pour éviter que la zone devienne protégée.

En Guyane française, il reste 4 ou 5 endroits hyper isolés où des groupes se cachent encore et fuient tout contact. Ils ont raison de se cacher, tels les descendants du chef Wayapi Kaulé, qui ont décidé de se cacher depuis 1820. Ils survivent toujours, des Indiens les ont aperçu en 1969, mais ils se sont aussitôt évanouis dans la nature. Ils ont raison car la dernière fois qu' un groupe a été découvert, un groupe avec des haches de pierre, des missionnaires du S.I.L. les ont pris en charge et ils sont tous morts de maladies et suicides : c' était les Akulio.Cela s' est passé "en France", et personne a rien dit, dans les années 70-80... Seuls deux Akulio ont survécu : Aliki et Pelemit, car ils avaient échappé aux missionnaires et furent recueilli par les Indiens Wayana et Teko de Malipahpan.

Les 3 ethnologues qui savent où vivent les 4 ou 5 groupes isolés du département français Guyane ont décidé de ne pas les étudier et de ne pas dévoiler leur localisation, pour qu' ils restent tranquilles.

Ces "citoyens" français -là n' ont pas voté aux dernières élections ! Sur le site du Monde, on peut lire l' article du 8/06/2007 "En campagne chez les Amérindiens", édition du 07/6, signé Xavier Ternisien...

Pour moi, c' est un bon signe qu' il reste des Indiens encore actuellement isolés, avec des haches de pierre. De même en Papouasie, il reste quelques groupes qui flèchent tous les intrus. Cela signifie que lorsque la société industrielle aura disparu d' ici peu, il restera encore des petits groupes pour réencemencer cette planète à partir des savoirs paléolithiques miraculeusement préservés...

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
08-06-07
à 19:25

Espoir ?

Tu rêve mon cher Takpi , combien d'années que tu as quitté la Guyane ??
La forêt dont tu parles n'existe plus , que ce soit à Camopi ou à Twenké les indiens d'aujourd'hui ont balancés leurs kalimbés  pour un short Nike et une casquette , les antennes satellites sont partout. La forêt est un gruyère ou s'engoufrent par milier les garimpéros.
Tu serais étonné si tu y retournais , en dix ans tout a changé.Avec l'or et le bois précieux,  le rhum, l'herbe et surtout le crack sont devenus les trois nouveaux piliers de l'économie locale. Quant aux grandes oreilles , ils ont disparut depuis longtemps....
Répondre à ce commentaire

  anarco-précambrianiste
09-06-07
à 07:38

dans les eaux vite

"Cela signifie que lorsque la société industrielle aura disparu d' ici peu, il restera encore des petits groupes pour réencemencer cette planète à partir des savoirs paléolithiques miraculeusement préservés..."

Les savoirs paléolithiques, encore des humains.

Le vrai bon vieux temps, c'est quand on était des petites bestioles transparentes qui fremissaient dans l'eau.

Car bien avant le paléolithique,  la vie était vraiment belle.     On a tout oublié des savoirs des procaryotes de l'Eoarchéen, on aurait tout à apprendre d'eux.

Retournons dans les eaux, vite, il n'y a plus de temps à perdre !

Militant de l'anarco-précambrianisme
Répondre à ce commentaire

  Takpi
10-06-07
à 17:32

Re: dans les eaux vite

l' ironie n' a jamais rien apporté pour avancer dans la réflexion.

Quant à la situation de la Guyane, je la connais parfaitement, et je n' ai pas parlé des Indiens officiels, ceux de Camopi, Trois Sauts, Twenké, Antecume Pata, dont tu décris parfaitement l' accélération de leur déchéance...

Je parle des autres, ceux dont on suspecte la présence, dans 4 ou 5 endroits, ces Indiens que les Wayapi nomment avec frayeur "Apan", et que les ethnologues ne veulent plus pointer avec une étoile sur une carte, comme ils l' avaient fait une fois, hélas.

Car il faut mieux que personne le sache. La dernière fois que de tels Indiens ont été découverts, ils sont tous morts : c' était les Akulio, que les Emerillon nommaient dans leur langue les Odjariculè. Morts suite à leur déportation par les missionnaires du SIL....

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