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Lu sur Indymédia Paris : "A une semaine du référemdum sur le gaz, il est établit que un peu plus d'un million de boliviens soutienne la décision du gouvernement pour que les compagnies pétrolières étrangères exportent du gaz comme matière première, tandis que quatre autres millions ont exprimé leur opposition de différentes manière, selon les chiffres présentés par la Cour Nationale électorale.
Quasiment 2,7 millions de personnes sur 5,1 millions de citoyens de plus de 18 ans ont répondu à la consultation - qui n'incluait pas la demande populaire de la nationalisation, soutenue par plus de 80 % des boliviens, selon les enquêtes les plus confiables et acceptées y compris par les autorités.
Malgré que le référendum était obligatoire et la non participation soumises à sanctions, amendes, jusqu'à prison, plus de 640 000 boliviens ne se sont pas inscrit par refus du référendum, pour la non inclusion de la question relative à la nationalisation, et pour d'autres facteurs comme le manque d'informations, la distance des centres d'inscription et autres.
Le jour de la consultation, le dimanche 18 juillet, quasi 2 millions de boliviens inscrits n'ont pas voté en raison du refus de la forme du référendum, pour des raisons climatiques (spécialement dans l'orient) et pour d'autres circonstances non établies. Au total, entre les non inscrits et ceux qui se sont abstenus de voter, ce sont plus de 2,6 millions de boliviens, beaucoup d'entre eux qui auront suivi les instructions des syndicats et des organisations paysannes qui avaient appelé publiquemenent à l'abstention.
Pour ce référendum, le pourcentage d'abstention et de non inscrits a atteint 48% de la population avec droit de vote. Lors des élections nationales de 2002 et de 1997, l'abstention était de 28 %, vingt points de moins que dimanche.
LES RESULTATS
Après dépouillement de 98,9% des bureaux de vote, les résultats de la Cour Electorale Nationale montrent que pour la question 5, 1,1 millions ont voté contre (726 000 de NON et 751 000 de blanc ou nul, comme le sollicitèrent les syndicats et les organisations populaires opposées aux compagnies pétrolières).
Pour la question 4, qui visait à donner la possibilité au président Mesa d'utiliser le gaz comme outil de négociation avec le Chili pour obtenir un accès à l'océan, un million de personnes ont voté OUI, tandis que plus d'un million et demi ont voté NON ou voté blanc ou nul, ce qui était aussi une consigne des syndicalistes. Pour la première question (abrogation de la loi sur les hydraucarbures de l'ex président Gonzalo Sánchez de Lozada), la deuxième (récupérer la propriété publique de tous les hydraucarbures en sorti de puit) et la troisième (refonder l'entreprise publique YPFB), le vote en faveur du OUI était très proche des deux millions tandis que les votes blancs, nuls et pour le NON dépassaient le demi-million.
Ces trois questions avaient été présentées de manière très ambigues et pour que beaucoup répondent OUI, alors qu'elles sont sujettes à diverses interprétations. Ainsi, le président a assuré qu'aucune d'entre elles implique la nationalisation du gaz et du pétrole ni l'annulation des contrats des compagnies étrangères avec l'Etat bolivien, comme l'ont interprété les organisations sociales et syndicales.
Actuellement, ces résultats sont en train d'être incorporés au projet de loi du gouvernement par un groupe de consultants internationaux et des fonctionnaires de la Banque Mondiale, qui ne prennent pas du tout en comptre la position des organisations sociales et syndicales qui réclament la nationalisation et qui se sont opposées au référendum, appelées à l'abstention, au vote blanc ou nul.
Selon l'agenda officiel, la nouvelle Loi des Hydraucarbures sera étudiée durant la première quinzaine d'août, période pour laquelle ont déjà été annoncées des mobilisations sociales et des pressions de masse.
Commentaires :
10 |
blogs-m@yahoo.comVery useful blog. Thank you.
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à 06:48