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Les marches ont coincidé avec le dépôt d'un projet de loi sur les hydraucarbures, élaboré par une commission parlementaire qui propose la récupération de la propriété de l'Etat sur la production, la commercialisation et le transport et aussi de la distribution en parts égales des revenus d'exportation des hydraucarbures et de ses dérivés. Ils refusent ainsi le plan défendu par le gouvernement de Carlos Mesa, qui vise à la récupération publique des hydraucarbures en sortie de puit et une augmentation graduelle de 18 à 50 % des impositions à la production pétrolière dans les 15 prochaines années.
Le leader de gauche, Evo Morales, qui encadrait un rassemblement de cocaleros, indigènes sans terres, aymaras et quechuas, dans le centre de La Paz a demandé au parlement de sessioner en urgence "ou bien ils resteront là jusqu'à l'approbation de la loi sur les hydraucarbures". Morales, leader du deuxième groupe du parlement, a aussi convoqué les juges de la Cour Suprême de Justice à "se débarasser de leurs couleurs politiques" pour condamner l'ex président Sanchez de Lozada, qu'il a qualifié de "sanguinaire du millénaire". Sur la même place San Francisco, lieu traditionnel des manifestations, quelques deux milles mineurs, arrivés à pied depuis l'altiplano, de même que leurs camarades cocaleros et indigènes, ont exprimé avec la même teneur, la demande d'approbation d'une loi pétrolière dessinée par une commission parlementaire de gauche et la condamnation de Sanchez de lozada. Sanchez de lozada dont l'inculpation par le congrès la semaine dernière pour génocide et délits économiques contre l'Etat, a affirmé hier que dans son pays existe une "ambiance de lynchage" qui rend impossible un procès juste contre lui. Il a aussi assuré que la récente décision de le juger "a été le résultat de mobilisations dans les rues et d'intimidations personnelles" contre des députés.
Pagina12, 19/10/04