Biométrie : au doigt et à l'oeil...
Lu sur
Indymédia Grenoble :
"Héritière de
l'anthropométrie, "la
biométrie est
une technique d’anthentification qui passe par l’enregistrement et la reconnaissance de données biologiques et anatomiques (iris de l’oeil, traits du visage, forme de la main, empreintes digitales, ADN…)." Sa généralisation est prévue à travers toutes sortes d'applications : contrôles d'identité, vidéo-surveillance, services "cardless",
ordinateurs et autres biens de consommation, contrôles d'accès et notamment
en milieu scolaire...
Fin novembre 2005, 20 personnes se sont introduites dans un lycée de la banlieue parisienne et ont
détruit les dispositifs biométriques qui avaient été installés, ainsi que le préconise le lobby
gixel dans le but avoué de banaliser leur usage, à l'entrée de la cantine. Trois d'entre elles
comparaissent devant le tribunal d'Evry le
20 janvier. Une
soirée de soutien était organisée à Grenoble jeudi 15 décembre.
Rappelons qu'en juin dernier, un
canular intitulé
"Libertys" avait été
distribué à 20.000 exemplaires dans l'agglomération grenobloise : faussement signé par le conseil général de l'Isère, il annonçait la mise en place d'une carte biométrique, pourquoi pas sous la forme d'une puce sous-cutanée, qui remplacerait tous les documents administratifs.
Sébastien Thomasson a signé un récent
article présentant
la place prépondérante de Grenoble dans le développement de ces nouvelles technologies de surveillance. A ce sujet, voir aussi le site de
Pièces et main d'oeuvre, ou les dossiers d'Indymedia-Grenoble (plus bas) sur les luttes contre la technopole.