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Lu sur l'Observatoire de la génétique : "Nombreux sont ceux qui tentent de résister à la technologie génétique. Parmi eux figurent les bioluddistes, héritiers du luddisme du 19e siècle, qui prônent le recours à la violence, par exemple en détruisant les champs OGM. Cependant, à y regarder de près il s’agit en réalité de trois courants idéologiquement incompatibles. «Quand la nature est mise en péril il faut outrepasser la loi.» C’est en ces termes qu’un manifestant justifia sa participation à la destruction d’un champ de maïs génétiquement modifié à Menville, en Haute-Garonne, le dimanche 25 juillet 2004 (1). Le recours à la violence pour exprimer sa résistance aux organismes génétiquement modifiés (OGM) n’est nullement un fait nouveau. En France, des sabotages de champs et de serres d’expérimentation ont eu lieu en 1998 à Nérac, en 1999 au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), en 2001 à Avelin dans le département du Nord, en août 2003 à Clémensat dans le Puy de Dôme, puis en juillet 2004 à Verdun-sur-Garonne (Tarn et Garonne), pour ne citer que les actions les plus spectaculaires.
Bien qu’environ 75% de la population française, selon des sondages concordants, se déclarent hostiles aux OGM, du moins dans leur assiette, les campagnes de destruction ne mobilisent à chaque fois qu’une avant-garde de 300 à 400 personnes. Un tel décalage peut s’expliquer par la dépolitisation croissante de la population française, mais aussi par l’effet dissuasif induit par les lourdes peines pénales prononcées par les tribunaux français pour «destruction grave de bien privé en réunion»: jusqu’à 14 mois de prison ferme pour les deux principales figures de la résistance anti-OGM en France, José Bové et René Riesel. Outrepasser la loi en recourant à la violence n’est décidément pas l’affaire de tout le monde. Pourtant, l’histoire de la résistance à la mutation technologique en fournit de nombreux exemples, telles les mobilisations antinucléaires des années 1970 et 1980 en Europe occidentale.
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Commentaires :
Anonyme |
Mouaich... cet article est un peu léger.
A ma connaissance R. Riesel n'est pas à la CNT. Et de façon certaine son idéologie n'est pas celle de l'anarcho-syndicalisme (chez lui nul anti-autoritarisme, nul projet d'auto-organisation sociale collective, et surtout nulle critique de ce que les anarchistes exècrent: le cléricalisme, le traditionnalisme, le patriarcat, le féodalisme...). Chez Riesel, on trouve seulement une critique de la technologie et du machinisme, soit-disant responsables de tout. La critique de Riesel a peut-être des aspects intéressants, mais elle ressemble beaucoup plus à la tendance traditionnaliste que décelait Marx chez certains anti-technologistes. Suffirait-il de se dire "radical" ("plus radical que bové") pour être classé parmis les anarcho-syndicalistes ? J'espère que non... Pour plus d'info lire : Contribution à une critique du situationnisme http://cerisier.f2g.net/index.html http://cerisier.f2g.net/dia.html Une savoureuse réponse à Riesel http://web.tiscali.it/anticitoyennisme/riesel.html Répondre à ce commentaire
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libertad 30-09-04
à 21:37 |
Re:L'auteur du texte a peut-être été trompé par le fait que la CNT-AIT soutient Riesel et donne écho à ses prises de positions.
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Anonyme 01-10-04
à 19:22 |
Re:Mouaich... ce commentaire ne pèse pas très lourd non plus.
A ma connaissance (qui est limitée, je n'ai pas accès au fichier des adhérents de la CNT), si R. Riesel n'est pas à la CNT, en tout cas il en est très proche (comme on dit). Bien entendu, comme l'indiquent les notes de lecture en bas de page de l'article, il s'agit de la CNT-AIT, pas de la CNT-F (dite "des Vignoles"), ni de la CNT-2ème UR (dite "de la Tour d'Auvergne), ni de la CNT-5ème étage, de laquelle se revendique mon voisin certains soirs de libation, mais dont il est à ce jour le seul adhérent, et comme il n'a même pas déposé les statuts nous n'en parlerons plus jamais je m'y engage ici. Et donc être capable d'affirmer "de façon certaine" que "son idéologie (celle de Riesel)n'est pas celle de l'anarcho-syndicalisme (chez lui nul anti-autoritarisme, nul projet d'auto-organisation sociale collective, et surtout nulle critique de ce que les anarchistes exècrent: le cléricalisme, le traditionnalisme, le patriarcat, le féodalisme...). Chez Riesel, on trouve seulement une critique de la technologie et du machinisme...", ça dénote une aptitude à avoir des certitudes du métal dont on fait les totalitarismes quelle qu'en soit la couleur. Je frémis, je frémis... J'engage quand même chacun à lire les liens proposés (leur argumentation est intéressante), puis à se faire sa propre opinion. J'engage aussi chacun à lire Riesel, et aussi Zerzan, et Kaczynsky (j'ai peut-être fait une faute, là, désolé), d'abord parce qu'on trouve plus facilement à lire les écrits de leurs détracteurs que leurs écrits, ensuite parce que ces écrits me paraissent, à moi L'Unique, parmi les écrits théoriques les plus éclairants sur notre présent, et notre proche avenir. Parce que si certains aiment se procurer des petits plaisirs intimes (ce que je ne saurai leur reprocher dans le principe) en discutant de comment on pourrait bien abattre le capitalisme, et de combien il faudra être, j'ai l'impression dans mes jours d'optimisme qu'on ne va pas tarder à arriver au bout de la surproduction (d'objets, d'énergie...), de la surexploitation des ressources de la planète (comme on dit), et que bref le capitalisme il va exploser tout seul, hein, et depuis le temps qu'on le dit on se rend peut-être pas bien compte que ça va être genre dans les 50 ans... Et quand ça va péter, si on est encore vivants (ça c'est pas sûr du tout, mais là je suis vraiment optimiste, n'est-ce pas), ceux et celles qui seront encore vivants en tout cas, soit on sera prêts à réagir face au chaos, à s'auto-organiser et on verra, soit ce sera le fascisme (la mafia, le néo-féodalisme, appelez ça comme vous voudrez) qui comblera tous les espaces béants. Donc pour se préparer, y'a à mon avis 2 niveaux : la pratique (irremplaçable), prendre l'habitude, partout, tout le temps, au quotidien, dans toutes nos relations aux autres, de s'organiser collectivement, de prendre nos responsabilités sur nos propres vies collectivement ; la théorie (nécessaire), remettre en question nos aliénations, commencer à envisager que l'on pourrait, que l'on pourra vivre dans d'autres conditions que le confort matériel auquel nous nous sommes habitués. Et Riesel, et d'autres, je crois peuvent nous aider à cela. Bon, allez, je me mets vite fait une pizza surgelée (bio, hein !) au micro-ondes, je saute dans ma bagnole (j'ai la pastille verte !), et je vais au cinéma (d'art et d'essai, n'est-ce pas ? pour qui vous me prenez ?). L'Unique, à bout de souffle Répondre à ce commentaire
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libertad 01-10-04
à 19:45 |
Re: Re:Tout à fait d'accord avec toi L'Unique sur l'apport de Zerzan dont il est quasi impossible de lire des textes en français sur le web, par contre la critique de ce qu'il a publié est reproduite à je ne sais combien d'exemplaires. Un même ostracisme frappe d'ailleurs les primitivistes. Effectivement on peut se dire, c'est fumeux de parler de retour à un stade précapitaliste ou même avant l'agriculture mais comme tu dis si le système explose de ses propres contradictions écologiques, que restera-t-il ? Peut-être avons nous assez peu de temps pour y réfléchir. Qui peut dire que dans 50 ans nous mangerons encore des pizzas chauffées au micro-onde ? A lire : Une approche du primitivisme Répondre à ce commentaire
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à 18:13