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Groupe Pavillon noir : "Des gens meurent au quotidien parce qu’il faut que les riches
restent riches. Le capitalisme n’est pas une civilisation de
l’abondance, mais de la pénurie délibérée, de l’empêchement de l’usage.
Rien qu’à Poitiers, on compte des milliers de logements vides… et pas
seulement des résidences de particuliers plus friqués que d’autres.
Agences immobilières, banques et institutions publiques laissent vacants
des lieux qui pourraient nous permettre de vivre et de nous
organiser. Cette privation est délibérée, organisée, légitimée par la
classe des dominants, à coups d’écritures symboliques (actes, titres,
circulaires…). Ce n’est pas à l’aide de leurs lois et de leurs
tribunaux, même s’il est parfois tactiquement intéressant d’y avoir
recours pour mettre l’Etat face à son hypocrisie, que nous obtiendrons
des logements pour tou.te.s. Encore faudrait-il pour cela nous
débarrasser de la révérence craintive que nous éprouvons pour les
symboles de la dépossession.
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