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Commentaires :
Anonyme |
Excellent article. Je souhaiterai avoir la référence exacte de la déclaration de CASSEN notée (1) dans le texte et la totalité de celle-ci. Merci.
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ibubolo 25-11-04
à 17:53 |
Re:LA GAUCHE ABOIE ET LE CAPITAL PASSE La mortelle randonnée du capitalisme suit son cours… A gauche, comme à droite, en haut, comme en bas, tout est fait pour (à la manière du curling) faciliter, prolonger, accélérer la course de la faucheuse aux mains d’or. Que les gauchistes-cœur-d’artichaut, s’offusquent, que les saints-parlementaies de la gauche poubelle se vexent, la bourse, la police ou l’armée mondiale du national-capitalisme n’en a rien à faire, au contraire… C’est précisément les grincements de la machine qui nous informent de son bon fonctionnement…Au cours de cet été, les élites de l’altermondialisme ont à diverses reprises attaqué la « gauche radicale ». Les Cassen et autres Nikonoff (ATTAC France…) veulent mettre au joug un mouvement social anti-capitaliste et le transformer en une force d’appoint au service d’une nouvelle recomposition « à gauche » du social-libéralisme (renouveau keynesien). On sait à quoi jouent les chefFEs citoyennistes. Ils se veulent groupes de pression et conseillers du prince, ils aspirent à peser sur la gauche institutionnelle (social-libérale ou néo-réformiste, crypto-réactionnaire), afin de lui bricoler une issue néo-étatiste dans la perspective d’une réforme générale du système capitaliste (la taxe Tobin est un prémisse exemplaire de ce phénomène…). Les [élites] altermondialistes haïssent l’auto-organisation, l’action directe de base, l’autonomie de la résistance populaire. Elles veulent enfermer le mouvement social dans l’action politique institutionnelle (déléguer et voter) et dans « l’éducation » suivant le schéma bien connu où eux-mêmes sont les éternels éducateurs et les autres les éternels éduqués. En somme, les chefFEs du citoyennisme veulent nous imposer la division entre dirigeants et exécutants qui est à la base même du fonctionnement de la société capitaliste et de la gauche bureaucratique, autoritaire et étatique. Le problème n’est pas d’opposer, de manière abstraite ou stérile, une exigence révolutionnaire, ultra-radicale, et désincarnée à la résistance et à la lutte pour les améliorations immédiates… Il s’agit, en même temps, que les luttes deviennent porteuses d’une dimension d’autogestion chaque jour plus puissante, d’une qualité d’autoémancipation sans cesse plus déterminante, d’une démarche d’autonomie, d’une nouvelle manière de penser et agir politiquement. Ceci implique déjà de sortir du système, de penser la concrète transformation de la société qui brisera le capitalisme et le pouvoir séparé de l’état sur la communauté humaine. Il est, par les temps qui courent, beaucoup question de forums sociaux. De Londres à Paris, les [élites] altermondialistes font tout pour rendre leur discours hégémonique et leur direction incontestée… NOUS VOULONS AUTRE CHOSE… …AUTRE CHOSE QUE L’ENFERMEMENT DANS CE SYSTEME, MEME AGREMENTE DE REFORMES… LES TEMPS SONT VENUS DE PARLER A VOIX HAUTE D’AUTONOMIE, DE REVOLUTION !! (automne 2003) Répondre à ce commentaire
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ibubolo 30-11-04
à 16:48 |
Re: Re:texte cosigné par OSL-Genève et Atanar Fa(74)
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ibubolo 30-11-04
à 17:25 |
petit rajout persoLes réformistes, plutôt que [ de tenter] de déraciner l'arbre capitaliste, s'affairent à l'arranger en lui taillant quelques branches... CertainEs, même, des plus naiFveS, s'étonnent de voir son tronc s'épaissir... Les jardiniErEs du capital... Répondre à ce commentaire
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Cyunreal 04-12-04
à 02:24 |
RévolutopismeJ'ai lu dans les textes précédents de nombreuses analyses pertinentes, des arguments plus que solides et des finalités on ne peut plus louables. En revanche dès qu'on entre dans le concret, on sombre dans les mêmes travers que Marx, à savoir l'évacuation totale du concept de pouvoir lorsqu'il s'agit de mettre en place un système alternatif ou d'envisager la puissance du système capitaliste.
Quand je parle du concept du pouvoir je ne parle pas de celui des capitalistes sur les travailleurs, mais de celui que chaque être humain et que chaque organisation (y compris autogérée) va vouloir acquérir et développer ne serais que pour éviter de disparaître. Le type de système (à base de groupe autogérés et faisant abstraction de tout Etat) que vous mettez en avant me paraît par conséquent totalement utopique. Croire en l'autogestion et en l'abstraction de l'Etat, c'est nier le fait qu'au sein de toute organisation, des individus vont vouloir prendre le pouvoir pour exister plus que les autres et favoriser leur propre survie ou celle de leurs idées. De même toute organisation va avoir tendance à quérir du pouvoir afin de garantir sa pérennité et accroître son influence. Sans les gardes fous posés par les règles sociales et étatiques on arrive donc irrémédiablement à une foire d'empoigne qui débauche au mieux à une dictature et au pire à une anarchie (ah oui c'est peut-être le but, quoi que je ne pense pas, à lire vos textes, que l'anarchie soit tant un but qu'un moyen pour arriver à un monde plus humaniste) qui ne parviendrait qu'à détruire tous les acquis lentement accumulés par l’humanité. Or donc, le capitalisme reste la plus puissante machine à accumuler jamais inventé. Que son moteur soit également le plus polluant je le concède volontiers. Mais nier que de tout temps, la loi de ceux qui voulaient accumuler n'ait été la plus forte, c'est nier toute l'histoire de l'humanité. Par conséquent vous pourrez lancer toutes les révolutions de l'univers et disserter sur les méfaits du capitalisme jusqu’à la fin des temps, mais tant que vous n'accepterez pas que c'est parce qu'il répond mieux que les autres systèmes à l'impératif de fournir le pouvoir qui permet d'asseoir sa volonté, vous tournerez inexorablement en rond. Donc, oui la meilleure chose à faire est d'adapter le capitalisme, le pervertir pour en faire une machine moins inégalitaire, lui apprendre à accumuler non pas que la matière, mais aussi la connaissance et enfin éduquer le mieux possible le peuple pour le détacher de l'attirance naturelle pour le pouvoir et l'accumulation. Alors seulement la société et les individus pourront choisir leur direction et échapper à leur instinctive aliénation. Répondre à ce commentaire
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à 11:39