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Maintenant, il nous appartient à toutes et tous, que l’on soit salarié-e-s, chômeurs, précaires, étudiant-e-s ou retraité-e-s, de ne pas laisser ces différents secteurs isolés et de redoubler d’efforts pour convaincre de la nécessité de les rejoindre dans cette grève reconductible, seule capable de faire reculer le gouvernement et d’arriver au retrait de la réforme des retraites.
Aujourd’hui, nous ne sommes pas dans un jeu de rôle où chacun avance des chiffres de manifestants ou menace le plus à la télévision… Nous sommes bel et bien en plein cœur d’un combat social entre deux classes. D’un côté, celle des patrons et de leurs exécutants gouvernementaux, qui cherchent à préserver leurs privilèges et leurs profits. Et, face à eux, les travailleurs, qui cherchent à défendre leurs droits sociaux durement acquis et à en conquérir de nouveaux, fondés sur une répartition égalitaire des richesses.
Il ne s’agit pas de parler de « radicalisation possible » ou de « ne rien lâcher », il s’agit de le faire. Soyons clairs. Soit nous voulons réellement nous donner les moyens de gagner ce combat, et la grève générale reconductible avec blocage économique du pays est notre seule arme susceptible d’imposer le retrait du projet de loi, dans plusieurs secteurs la grève est aujourd’hui reconduite, c’est une réalité. Sinon, si les centrales syndicales en restent aux déclarations de principes plus ou moins énervées, la défaite est assurée… Le gouvernement et ses donneurs d’ordre patronaux se moquent éperdument des manifestations, quel que soit le nombre de personnes qui défilent ou la fréquence des mobilisations. Ils n’ont même de cesse de le répéter.
Il est de la responsabilité des organisations syndicales de tenir un discours clair aux salariés. Le choix est simple : avouer la défaite et ranger les banderoles ou généraliser dès maintenant la grève reconductible. Pour la CNT, il est hors de question de céder sans avoir essayé.
Nous appelons donc tous les travailleurs et syndicats, quelles que soient les étiquettes à se coordonner et à lancer sans attendre les grèves reconductibles nécessaires à la victoire et à organiser des blocages économiques, dans les zones industrielles et partout où nous produisons les richesses. Nous les appelons également à se joindre aux cortèges des manifestations nationales annoncées pour samedi 16 et mardi 19 octobre.
Avec la précarité croissante, les contrats d’intérim et autres, nous savons bien que tout le monde ne peut faire grève. Aidons-les en ciblant la seule préoccupation du patronat : son portefeuille.