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On nous annonce 30 milliards d’économies [2] et, on le verra ci-dessous, alors que cette gestion punitive des pauvres était jusqu’à maintenant occultée par les conseils généraux majoritairement dirigés par la gauche qui en sont chargés, pour la première fois, un conseil général PS revendique haut et fort de supprimer le RSA à des centaines de personnes [3].
Pamiers : un bien étrange collectif pour de bien obscures motivations
Jeudi après-midi, une quinzaine de personnes se sont rassemblées place de la République tout près de la pyramide.
À l’appel du collectif CAFCA (collectif d’autodéfense face au contrôle de l’administration), ils manifestaient leur mécontentement face à l’administration en général.
« Nous subissons constamment le contrôle et la violence d’administrations qui nous veulent isolés et culpabilisés.
Face à ceux qui nous rendent la vie impossible [4], nous nous organisons sans remettre notre sort dans les mains d’experts du social », indiquent-ils sur le tract distribué aux passants.
Chômeurs, locataires, allocataires, intermittent du travail, travailleurs pauvres, voilà à qui le message de ce collectif s’adresse.
« Refusant de se résigner face au pouvoir de cette administration froide et implacable, refusant de se considérer comme coupables d’accepter quelques miettes (à peine 400 euros par mois), nous nous sommes rendus par deux fois pour perturber la tenue de commission de solidarité territoriale », poursuit le tract.
Des commissions qui évaluent la situation de personne bénéficiaire du RSA (revenu de solidarité active) [5] et qui parfois radient certains d’entre eux pour des raisons liées aux conditions d’attribution du RSA [6].
Leurs exigences : que celui qui passe en commission soit accompagné [7].
« Nous continuerons aussi souvent que nécessaire à nous rendre collectivement dans ces commissions à Saint-Girons, à Foix, à Pamiers, et partout dans le monde et l’univers, pour qu’elles n’aient plus jamais lieu », conclut le tract.
Ils enjoignent toutes les personnes qui se sentent concernées à rejoindre leur mouvement en Ariège [8]
C’est tout ce que nous pourrons vous indiquer par rapport à ce rassemblement.
En effet, à l’image de leur moyen de pression violent, les membres de ce collectif n’ont pas permis à notre journaliste de travailler en toute indépendance comme le permet la liberté de la presse dans notre pays.
Demandant plus de précisions, elle a été congédiée et même agressée dans son véhicule alors même qu’elle souhaitait quitter le lieu de la « manifestation ».
Cette altercation violente a donné lieu à un dépôt de plainte de notre journaliste à l’encontre de ces personnes véritablement mal intentionnées.
AriegeNews.com, 13 septembre 2012
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